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Aveux de Battisti : la petite gauche jusqu’au bout de la honte.

Alors comme ça, Cesare Battisti a donc avoué les crimes qu’il avait commis et pour lesquels il avait été régulièrement condamné par la justice italienne.

J’avais été échaudé par l’affaire Pierre Goldman, où la gauche petite-bourgeoise m’avait fait croire à l’innocence de celui qui s’est révélé être l’assassin de deux employés d’une pharmacie qu’il était en train de braquer. Ceux qui se sont mobilisés pour aider Goldman avaient réussi à obtenir d’une cour d’assises sous influence une décision d’acquittement dont on saura par la suite qu’elle était infondée. Aussi, quand dans un grand tintamarre, les mêmes se portèrent au soutien de Cesare Battisti, menacé d’une procédure d’extradition de France vers l’Italie, et ce au nom de la lutte contre l’innocence bafouée, je fus immédiatement méfiant. Comme je le fis par la suite dans l’affaire Jacqueline Sauvage, je me rendis à la source. C’est-à-dire auprès de ces amis communistes italiens qui connaissaient l’affaire sur le bout des doigts. Qui me démontrèrent que l’ancien brigadiste était bien coupable et avait bénéficié d’un procès régulier. Pour l’avoir soutenu à ce moment-là, qu’est-ce que j’ai pris ! Je crois qu’il conviendrait de faire la liste de tous ces braillards donneurs de leçons qui de BHL à Hollande en passant par Fred Vargas et Jean-Pierre Mignard et tant d’autres parcouraient tribunes et plateaux pour insulter ces horribles italiens qui voulaient que justice soit rendue. Et que dire des lambeaux d’un PCF dévoyé? Cette liste permettrait de pointer ceux qui auront la décence d’aujourd’hui s’excuser. Sûr qu’il n’y en aura pas beaucoup et pourtant… Cesare Battisti aurait dit la chose suivante au procureur auprès duquel il a passé ses aveux (à confirmer) : « Je n’ai jamais été victime d’une injustice, je me suis moqué de tous ceux qui m’ont aidé, je n’ai même pas eu besoin de mentir à certains d’entre eux ». On notera également qu’il a fallu l’avènement au Brésil d’un président fascisant, et l’arrivée en Italie d’un ministre qualifié de successeur de Mussolini pour que cesse le fait du prince, que l’État de droit soit enfin respecté et que force reste à la loi. Jusqu’au bout de la honte…

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