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Rapport Sauvé : D’où viennent les 212 938 (autres) victimes

Par Bernard Le Brethon

Le Rapport Sauvé sur les crimes sexuels commis par des religieux français, et qui bouleverse l’Église depuis plusieurs jours, n’est certainement pas aussi fiable qu’il en a l’air…
En effet, pour arriver au chiffre de 216 000 victimes, l’équipe du Rapport Sauvé en a interrogé 243 directement et 2 819 par lettre. Cumulé, cela fait donc 3 062 témoignages directs.
Mais alors, d’où viennent les 212 938 autres victimes ?Elles ont été déduites par extrapolation. C’est-à-dire, en français courant : “en gros”…. Dans un premier temps, un institut, l’Ifop, a organisé un sondage aux résultats forcément imprécis, comme tous les sondages. Puis, dans un deuxième temps, une chercheuse d’un institut de recherche médicale, l’Inserm, a transformé ces résultats imprécis en thèse précise….
Rappelons maintenant que l’Ifop produit une quantité astronomique de sondages politiques dont l’imprécision est tellement notoire que plus personne de sérieux ne leur fait réellement confiance, au point que le bon peuple se demande régulièrement s’ils sont truqués…
Rappelons aussi que l’Ifop est très régulièrement missionné par Emmanuel Macron, comme par tous les présidents de la Cinquième République précédents. L’Ifop est un organisme privé, mais il se nourrit grassement d’argent élyséen: son indépendance politique peut être considérée comme pour le moins douteuse.
Rappelons également que l’Inserm a été dirigé par Yves Lévy, époux d’Agnès Buzyn, nommé depuis Conseiller Juridique d’État par Emmanuel Macron…
Maintenant, voici le meilleur: pour le Rapport Sauvé, le travail de l’Inserm a été mené par Nathalie Bajos, sociologue et démographe, Responsable de l’Équipe Genre dans cet organisme public… disons-le tout net, car c’est l’évidence même: l’enquête sur les crimes de l’Église a été synthétisée par une féministe de gauche…. Cette même Nathalie Bajos qui explique par ailleurs que les parents ont tort d’être angoissés à l’idée que les enfants regardent du porno, car il est temps que les pères et les mères cessent de s’occuper de la sexualité de leurs petits. Oui, vous avez bien lu. C’est cette femme qui signe le Rapport Sauvé.
Sources: INSERM, IRIS, CAIRN, CANAL U, FL24