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Attaque d’une mosquée !

Par Olivier Perceval

Les « padamalguistes » triomphent, enfin, on a un acte terroriste digne de ce nom.

Un vieillard atrabilaire de 84 ans est passé à l’acte. Il n’en fallait pas plus pour s’interroger avec l’expression d’une horreur bien millimétrée sur la montée du racisme en France stimulée par les discours de haine, notamment au cours du « débat irresponsable sur le voile ».

Eric Zemmour constitue bien sûr la cible principale et avec lui tous les « irresponsables » qui lui donnent la parole.

Il ne fait nul doute que sans Zemmour et ses complices déversant la « haine » sur les ondes et les écrans, le vieux débile énervé, auteur des tentatives de meurtres à Bayonne, n’aurait pas agi.

Et voilà que l’on nous dépeint le vrai danger de la société occidentale, la montée de l’extrême droite toujours avide d’hémoglobine, comme des zombies envahissant la planète.

Il n’est évidemment aucunement question de remettre en cause une politique irresponsable d’immigration menée par des financiers cyniques et cupides, ni une volonté insouciante de mettre en place dangereusement une société multiculturelle malgré les exemples accablants de par le monde, et encore moins de douter du développement d’un communautarisme que l’on voudrait bon enfant en cédant peu à peu aux revendications religieuses les plus associables.

La radicalisation ne vient pas par hasard et les apprentis sorciers ignorant ce qui lie et construit les peuples, les patries et les traditions, en voulant une société de paix sous forme de macédoine culturelle aux règles de vie opposées, fabriquent sans le savoir (espérons nous) un produit explosif extrêmement instable.

Eh puis, pourquoi Zemmour et pourquoi pas Yassine Belattar, l’ami du président qui en fait des tonnes sur les « Cosette » voilées et victimes de la discrimination ?

Qui se soucie de la chroniqueuse Zineb El Rhazoui, rasant les murs, laquelle témoigne ainsi de son sort dans l’indifférence (presque) générale :

« A l’heure où les islamistes et leurs complices communautaristes s’émeuvent de cette « maman voilée humiliée devant son enfant », les pires sévices, mortels, me sont promis publiquement sur les réseaux sociaux, et personne ne s’en émeut à part vous tous, mes amis et soutiens laïques, humanistes et républicains.

Comme si je n’étais pas moi aussi une maman, comme si mon enfant qui lirait un jour les menaces des défenseurs de l’islam, « Nik Ta mer la gross putte », « On te retrouvera égorgée dans ta baignoire », « Tu seras violée par tous les trous », n’en éprouverait aucun traumatisme, ceux qui volent au secours de la hijabiste du Conseil régional se taisent sur ce que je vis au quotidien. Un silence qui en dit long sur les dégâts de la terreur islamique sur l’inconscient collectif français.

Les menaces, les insultes, les humiliations publiques, les diffamations sont si nombreuses, quasi incessantes ces dernières semaines, que je n’ai même plus le temps de les compiler, même plus les moyens de les poursuivre toutes.

Pour autant, je ne ressens pas que « ma vie a été détruite » comme le prétend la menteuse hijabisée. Au contraire, voir mon pays, celui que je lèguerai à mon enfant, sombrer dans cette aliénation islamiste, le voir trembler devant ce retour de l’inquisition sous une autre étiquette religieuse, me donne le courage de continuer, de me battre avec encore plus de force qu’auparavant. C’est mon devoir de femme, de citoyenne et de mère.

Comme moi, ne cédez jamais à la terreur, ne faiblissez pas devant l’intimidation, ne soyez même pas effleurés par la calomnie des fascistes qui vous traitent de racistes, d’islamophobes, de « putes », « pédés » et autre injures qui vont avec et qui leur servent d’arguments. Résistez! C’est vous les plus forts. »

Au fond, il y a deux problèmes majeurs à régler, la question relevant des pouvoirs politiques de la société occidentale laquelle s’est volontairement privée de ses racines et favorise dans un élan suicidaire une immigration sans limites. Il appartient aux Etats Nation de traiter d’urgence cette situation et de trancher le nœud gordien sans trembler.

L’autre problème appartient à l’élite musulmane, composée d’intellectuels de grande qualité, qui devraient davantage être soutenus par nos médias, nos intellectuels et nos pouvoirs publics (plutôt que les représentants et organismes d’inspiration salafistes « soft ») pour réintroduire une culture critique s’appuyant sur un grand patrimoine historique et antique souvent commun avec la chrétienté occidentale.

Bref, il est temps d’ouvrir les yeux et d’opérer des choix courageux et pertinents.