Sebastian Kurz, à Vienne. HEINZ-PETER BADER/REUTERS
Sebastian Kurz, qui a provoqué ce scrutin anticipé, mettant fin à dix années de grande coalition avec les sociaux-démocrates du chancelier Christian Kern, semble avoir réussi son pari. Son parti chrétien-démocrate (ÖVP) est crédité de 31,7% des suffrages, devant le SPÖ de M. Kern. Arrivé premier lors des dernières législatives en 2013, celui-ci doit se contenter de 27% des voix selon les projections de la télévision publique ORF.
La formation d’extrême droite FPÖ de Heinz-Christian Strache se classerait troisième avec 25,9% des suffrages, mais apparaît en position de possible faiseur de roi. Si Sebastian Kurz n’a exclu aucune option, une coalition avec le FPÖ est considérée comme l’hypothèse la plus probable. «Nous formerons une coalition pour les cinq prochaines années avec le parti qui nous permettra d’apporter le plus de changement à ce pays», a commenté la secrétaire générale de l’ÖVP, Elisabeth Köstinger, après l’annonce de ces premiers résultats.
En 2000, l’arrivée de ce parti au gouvernement, en coalition avec le chancelier conservateur Wolfgang Schüssel, avait provoqué un tollé européen et l’adoption de sanctions de l’UE contre Vienne.
La suite