Par Charles Saint-Prot
Le chancelier allemand Olaf Scholz — ancien gauchiste proche de la défunte RDA communiste (comme Merkel qui était fille d’un individu passé à… l’Est !) — a déclaré, le 16 septembre 2022, devant les cadres ravis de la Bundeswehr (armée allemande) : « Nous, Européens, devons assumer nettement plus de responsabilités au sein de l’Otan », et le chancelier du Reich a ajouté « En tant que nation la plus peuplée, dotée de la plus grande puissance économique et située au centre du continent, notre armée doit devenir le pilier de la défense conventionnelle en Europe.
Selon le chancelier Scholz, qui a créé un fonds spécial pour « moderniser » la Bundeswehr, il faudrait aussi réduire à néant la recherche des nations du vieux continent en matière militaire car le problème le plus urgent serait « le nombre totalement inextricable de systèmes d’armes et d’équipements militaires ainsi que la concurrence entre les différentes entreprises d’armement ». Ce qui en clair signifie qu’il faut — comme l’Allemagne — acheter américain.
L’Allemagne, qui accapare toutes les places stratégiques à la Commission européenne dirigée par une présidente non-élue Ursula von der Leyen, veut donc la première place militaire dans l’Union européenne ; c’est-à-dire elle aspire à être le gauleiter de la petite Europe au service des États-Unis d’Amérique. Et c’est cette Allemagne, sûre d’elle-même et dominatrice, que s’emploie à flatter Emmanuel Macron qui, avec Mitterrand et Hollande, restera le grand bradeur de l’intérêt national français. Un nain politique qui contraste puissamment avec Charles de Gaulle, qui fut un géant et notre dernier roi capétien. Une sorte de collaborateur au service de l’Allemagne, de Mc Kinsey et des États-Unis…
La France qui a imprudemment « délocalisé » n’a pratiquement plus d’industries à la différence de l’Allemagne, mais au moins avait-elle le nucléaire et l’armée. Le nucléaire a été bradé pour de sordides questions électorales (fermeture de Fessenheim). Quant à l’armée française, elle n’ a cessé de subir des coupes sombres dans son budget depuis de longues années.
Dans les années mille neuf cent trente, Churchill affirmait que : « Lorsque Hitler a commencé, l’Allemagne gisait aux pieds des Alliés… Pourtant, le jour viendra peut-être où il verra ce qui restera de l’Europe se prosterner aux pieds de l’Allemagne ». Bref, les Allemands « on les a aux pieds ou à la gorge ». Aujourd’hui, c’est à la gorge.
En effet, revoici l’Allemagne décomplexée, oublieuse de ses ignobles crimes et arrogante. L’arrogance allemande ne connaît pas de limite et,
dans le cas d’espèce, Berlin ne prend même plus la peine de dissimuler que son ambition reste de dominer l’Europe en profitant du déclin français accentué par un président qui n’aime ni la France, ni les Français.