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COVID, C’est la faute aux 10%…

Par Olivier Perceval

L’actualité sanitaire évoluant, on a remisé les affirmations de nos experts politico-sanitaires, assurant, il n’y a pas si longtemps encore, qu’à 90 % de vaccination on atteindrait le bon niveau d’immunité collective.

Notre président « young leader », et bien inscrit dans les cercles d’influence mondialistes, est fort sensible au formatage Euro-Atlantique du tout vaccinal et aux propos de tous ces « mandarins » bien établis, nouveau clergé au service du lobby pharmaceutique, à promouvoir les vaccins ARN messagers, entités sacrées porteuses du seul espoir de salut de l’humanité.

Il est vrai que grâce à la troisième dose et les rappels suivants, on arrivera bien à écouler les 1, 8 milliards de doses commandées par l’UE au bénéfice de quelques grandes officines comme Pfizer (qui sauront renvoyer l’ascenseur le moment venu).

Nous assumons d’être traités de « complotistes » puisque nous savons ce que le nouvel ordre sanitaire mondial a décidé (au moins en Occident). Nous n’ignorons pas le complot à ciel ouvert du « Great Reset » proclamé publiquement par Klaus Schwab président du club de milliardaires de Davos.  On nous dit que la France n’est pas seule à prendre des mesures drastiques et on nous donne les Pays-Bas, dont l’État a décidé de reconfiner toute la population pendant les fêtes, comme exemple.  Il se trouve que ce pays avait atteint un taux de vaccination supérieur au nôtre et fait le constat incidemment, comme en France, de l’échec du vaccin qui devait nous éviter des mesures aussi contraignantes et liberticides, et nous permettre de vivre enfin librement, du moins c’était l’argumentaire compassé que nous recevions du porte-parole du gouvernement, du premier ministre et du ministre de la santé relayés par les médias et les médecins de plateaux télé.

La consigne est donc de se retourner contre les 10% qui refusent obstinément de se faire vacciner et encombrent les lits de réanimation des hôpitaux. Ce sont eux les fautifs ; ce sont eux qu’il faut dénoncer, traquer, déclasser socialement dans une chasse aux sorcières impitoyable.  Dans les sociétés primitives on raconte que les périodes de disette, de pandémies où de catastrophes naturelles conduisaient les hommes à désigner des boucs émissaires dont la présence irritait les dieux. Ce furent des étrangers, des pratiquants d’une autre religion, les vieux, les albinos et parfois même les enfants. Aujourd’hui ce sont les non-vaccinés, jugés irresponsables, que l’on doit sacrifier. Bien joué, ça évite, comme aux temps anciens de se tourner vers le pouvoir qui ne peut rien ou pas grand-chose et de mettre le doigt sur son incurie, sur les vraies plaies, aujourd’hui notamment l’état catastrophique de l’Hôpital en France.

Le Figaro rapporte : « (DGOS L’enquête flash conduite par la Direction générale de l’offre de soins) auprès de 1155 établissements de santé publics et privés, publiée jeudi, montre qu’entre départs et recrutements, l’hôpital a perdu en octobre 784 infirmières (dont 568 dans le public et 216 dans le privé) et 22 sages-femmes, mais gagné 363 aides-soignantes et 28 médecins. Soit un solde négatif de 416 personnes. Les départs sont majoritairement le fait de démissions (54 %) mais résultent aussi de mise en disponibilité ou congé longue durée (38 %).

Au final, l’enquête recense 2112 démissions en un mois, soit 1 245 infirmières, 511 aides-soignantes, 314 médecins et 42 sages-femmes. »

Quand on songe que depuis le début du quinquennat se sont plus de 17000 lits qui ont été fermés, certes obéissant ainsi à une restructuration pensée bien en amont par les gouvernements précédents, droite comprise. Mais depuis deux et bientôt trois ans de COVID et de paranoïa, aucune mesure concrète n’a été prise pour remédier à cette situation déjà suffisamment problématique qui provoquait chroniquement des manifestations durement réprimées du personnel de santé bien avant l’arrivée du virus. En revanche, au début de l’épidémie l’interdiction stricte aux médecins de ville de prescrire un traitement lors de l’apparition des symptômes fut prise contre toute règle de déontologie.

Le vaccin ou rien, tel était et reste encore le mot d’ordre, et si un médecin indépendant des labos, et des pressions administratives, vient à contester cette curieuse stratégie, il est lynché médiatiquement, et assassiné professionnellement.

Et on continue, sans rire, de nous expliquer que ce sont les 10% de non vaccinés les coupables, les irresponsables, les égoïstes ?

Mais que sait-on vraiment de ce vaccin, en dehors de la promotion martelée chaque jour dans les médias par les organismes d’état et supranationaux ?

Des scientifiques nombreux non suspects d’être anti vaccins,  que l’on essaie de faire taire, qui proposent des analyses et des stratégies alternatives à l’exclusivité du vaccin en matière de lutte contre la COVID, sont voués aux gémonies immédiatement avec une violence et une arrogance incroyable par les « dominants du groupe Alpha », introduisant naturellement des interrogations légitimes auprès d’un public qui a appris à réfléchir par lui-même et ne veut pas se soumettre à n’importe quelle injonction, surtout si des mesures de domestication du peuple l’accompagne. Ils posent quelques simples constats qui appellent des questions et surtout des réponses :

La politique du « tout-vaccinal » :

  • N’empêche pas les vaccinés d’attraper le virus ;
  • N’empêche pas le virus de circuler ;
  • N’empêche pas le virus de muter (certains disent au contraire) ;
  • N’empêche que partiellement les vaccinés de développer des formes graves ;
  • Nous fait baisser la garde sous le rapport de l’immunité naturelle ;
  • Bloque la recherche pour des traitements adaptés aux formes de covid graves ;
  • Démultiplie les occurrences d’effets secondaires dans la population vaccinée.

En France, c’est l’ANSM (Agence Nationale de la Sécurité du Médicament et des produits de santé.) qui s’occupe de ce travail de pharmacovigilance.

Plus de 115.000 cas (d’affections secondaires après vaccin) ont été recensés au 25 novembre 2021, dont un quart soit 28.000 sont graves avec pour certains des handicaps sévères.

Une étude américaine a relevé que la thérapie génique à ARN messager (appelé à tort vaccin) a provoqué en un an plus de formes graves signalées aux agences de santé que pendant les trente dernières années pour l’ensemble de tous les vaccins.

Même si tous les cas rapportés ne sont pas dus à ces produits encore expérimentaux, il n’est pas acceptable qu’une nouvelle méthode thérapeutique affecte la santé de milliers de personnes, en bonne santé avant injection d’un produit censé les protéger. 

Il ressort que l’obligation vaccinale, au regard de ces constats accablants, constitue un abus d’autorité insupportable et l’on peut comprendre qu’un certain nombre de Français veuillent s’y soustraire.

Par ailleurs, les plus récentes informations venues du Danemark concernant le dernier variant Omicron, laissent présager que, non seulement ce virus plus contagieux que le Delta est beaucoup moins susceptible de conduire les infectés en réanimation mais s’attaquerait surtout aux personnes déjà vaccinées : « le variant Omicron serait majoritairement responsable des contaminations chez ceux et celles qui se sont pliés à la vaccination contre le Covid-19. « 8% chez les triples vaccinés, 5,5% chez les doubles vaccinés, 1,2% chez les non-vaccinés. Omicron sélectionne les vaccinés car l’échappement vaccinal lui confère un avantage chez ces personnes. » *

            Il n’empêche que  ces messieurs nos maîtres ont décidé de nous imposer le « Passe vaccinale » et lâchent les chiens sur les 10% de non vaccinés,( chiffre qui demanderait des précisions) car ils n’aiment pas qu’on leur résiste, comme Néron accusa les chrétiens d’avoir incendié Rome, il faut des coupables à désigner à la vindicte populaire, surtout quand la trouille commande le comportement de beaucoup de nos contemporains imagés par Jean de la Fontaine : « Cet animal est triste et la crainte le ronge ». Et chacun sait que la peur rend méchant.

* Source : Docteur Martin Blachier, épidémiologiste.