Par Olivier Perceval
Il y a ceux qui ont peur de la Covid, et puis il a ceux qui ont peur de Zemmour. Ces derniers traquent le chroniqueur sur les rares plateaux télé où il a encore accès, dans l’espoir de s’indigner à peu de frais et organiser le tollé (A mort ! Relâche Barabbas ! Crucifie-le ! Crucifie-le !) Et le CSA de s’émouvoir et l’administration judiciaire de se mobiliser. On nous a déjà fait le coup avec Valeurs actuelles et madame Obono. Notre très digne garde des sceaux, quant à lui, oubliant qu’il n’exerce plus la fonction d’avocat des meurtriers les plus abjectes, n’a même pas l’attitude de Pilate, mais crie à mort avec les grands prêtres. Non, Zemmour n’est pas Jésus, il n’est même pas chrétien, là s’arrête la comparaison, de plus il a le verbe haut et le ton passionné et l’accusation dont il est pour la N ème fois la victime n’a pas changé : Il est raciste un point c’est tout. L’équation est simple, si on est pour mettre un frein à l’immigration, cela veut dire qu’on est raciste, franchouillard, petit blanc et donc juste autorisé à la fermer et prendre des coups sans les rendre. Et cela ne va que dans un sens bien sûr, les propos racistes tenus par ceux qui interdisent l’accès aux blancs non musulmans dans les réunions indigénistes et « décolonialistes » ne peuvent en aucun cas être critiqués, puisque là , il s’agit d’ éternelles victimes, donc non coupables.
Figaro vox note :
«On réinvente l’apartheid, on revient aux années 1930 tout en prétendant les combattre», s’inquiète le philosophe Pascal Bruckner. Avant de citer quelques slogans délétères : «Sibeth traître à sa race», «mort aux Blancs». Slogans entendus lors d’une manifestation… antiraciste. C’était le 6 juin à Paris.
Mais ça, ne déclenche curieusement aucun procès, aucune bronca ou si peu qu’ils ne sont rapportés par aucun média.
Zemmour est donc l’homme à abattre car il collectionne toutes les phobies : xénophobe, homophobe, islamophobe, transphobe et pourquoi pas, étant donné sa silhouette svelte, grossophobe…Ou encore zoophobe ?
Il est étonnant, du reste, que la phobie tombe sous le coup de la loi. Car la phobie, c’est la peur et la peur n’est pas rationnelle. C’est comme la peur de la COVID 19, largement entretenue par les autorités avec le soutien des médias, et celle-là est non seulement légale, mais est en passe de devenir obligatoire.
A quand une loi sur la Zemmourophobie ?