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L’écologie municipale, un premier pas vers une écologie plus générale ?

Tandis que la sécheresse sévit en France métropolitaine, y compris dans un Ouest d’ordinaire mieux arrosé que le reste du pays, et que les cartes météorologiques sont rougies en fonction des températures caniculaires et des angoisses contemporaines, l’écologie reste négligée et cela malgré les discours officiels et la récupération par quelques parlementaires de la jeune Greta, nouvelle icône d’un système capitaliste qui n’a pas du tout envie, en fait, de faire des efforts, mais juste des investissements « verts » qui lui donnent bonne conscience et bons profits. Dans mes pérégrinations estivales, je constate que l’artificialisation des terres s’accélère après un bref ralentissement au milieu des années 2010, et les campagnes comme les littoraux se couvrent de bitume et de béton sans que les promoteurs et leurs soutiens, voire leurs clients, ne soient vraiment contredits : les 1.600 hectares sauvés (provisoirement ?) à Notre-Dame-des-Landes cachent une situation terrible et un recul (qui paraît inexorable) de la nature ou, du moins, des espaces dits naturels, herbacés ou boisés. Que cela soit le goudronnage de trottoirs à l’entrée des villages ou la coupe d’arbres, voire la déplantation de haies ; la construction de nouveaux lotissements qui se multiplient non loin des grandes villes ou l’installation de zones commerciales qui ruineront les derniers commerces locaux et indépendants de proximité ; le remplacement d’anciens campings populaires par des projets de résidences de luxe, hotellières ou seulement vacancières ; etc., la liste est longue et désespérante, et rien ne semble pouvoir arrêter le rouleau compresseur des destructions et des constructions inconsidérées et, sur le littoral ou en montagne, souvent destinées aux classes les plus aisées de notre société comme on peut le constater sur la Côte d’émeraude ou en Corse…

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