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Eric Drouet, a leader of the "Yellow Vests" (Gilets jaunes) anti-government protests, speaks to the press flanked by his lawyer Kheops Lara (R) after leaving the police station of Paris's 2nd arrondissement on January 3, 2019, at the end of his custody after being detained the night before by police during a yellow vests demonstration. - One of the leaders of the "yellow vest" demonstrations in France was detained by police in Paris, signalling a harder line from the government that sparked a wave of criticism from opponents on January 3. Eric Drouet -- who already faces a trial for carrying a weapon at a previous protest -- was arrested late on January 2 for organising an unauthorised protest on the Champs-Elysees avenue. He was released in the afternoon of January 3. (Photo by Bertrand GUAY / AFP)

«Gilets jaunes» : l’arrestation d’Éric Drouet réactive le mouvement

Éric Drouet a été arrêté ce mercredi, et est sorti de garde à vue le lendemain. BERTRAND GUAY/AFP

Pour certains «gilets jaunes», l’arrestation d’Éric Drouet permettrait de fédérer à nouveau les manifestants. Sur le Web, plusieurs messages invitent déjà à revenir dans la capitale pour la suite du mouvement.

Après la trêve liée aux fêtes et l’essoufflement perceptible du mouvement des «gilets jaunes», l’interpellation du leader de la ligne dure de la contestation, Éric Drouet, risque de revigorer la mobilisation. Partout sur les réseaux sociaux, le soutien à ce meneur de 33 ans est total et son interpellation, estimée injuste, est unanimement condamnée. «Il est un prisonnier politique!» lance André Bourlard, l’une des figures locales des «gilets jaunes» en Bretagne.

Pourtant modéré dans ses actions, ce dernier se dit «atterré» par cette garde à vue qui attise de nouveau la colère. «Si le gouvernement avait voulu réactiver la mobilisation, il ne s’y serait pas pris autrement», dit-il. Pour preuve, selon lui, ces nouveaux départs en bus prévus ce samedi pour Paris. «Le redémarrage des manifestations en janvier était plutôt envisagé à Nantes et à Rennes. Mais, depuis mercredi soir, certains veulent de nouveau rejoindre la capitale», dit-il, en s’inquiétant des messages particulièrement haineux qui circulent désormais sur la Toile. Sur la page Facebook «La France en colère» d’Éric Drouet, les «gilets jaunes» ont publié jeudi soir une lettre à Emmanuel Macron, lui demandant de «changer» d’attitude, critiquant le débat national lancé par le chef de l’État

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