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Après l’assassinat de Thomas : Panique au « Château » ?

Par Olivier Perceval

Un expert de l’élevage canin me disait un jour : « Quand un chien aboie furieusement jusqu’à mordre, c’est le plus souvent le maître qui est responsable. »

La saillie du garde des sceaux, mardi à l’Assemblée n’est-elle pas révélatrice de la panique qui s’empare aujourd’hui du patron de l’Élysée, devant la montée de la grogne de la France périphérique face à l’insécurité qui se répand dans tout le pays, fruit d’une obsession immigrationiste, et d’un échec des procédures d’intégration ?

La « start-up nation » serait-elle en panne ?

Interrogé par une députée du RN sur l’insécurité, le garde des Sceaux a déployé son verbe violent et stupidement agressif contre ce parti : « indécente démagogie », « Vous préférez opposer la France rurale et tranquille, catholique et blanche à la France des cités, la France des Mohammed, des Mouloud et des Rachid », « chassez de vos rangs les gudars, les nazillons les racistes… » provoquant la sortie de l’hémicycle des députés insultés, derrière Marine Le Pen qui a déclaré qu’elle porterait plainte.

Après les manifs interdites un peu partout dans le pays en hommage à Thomas, assassiné à coup de couteau, et la soi-disant « mini guerre civile empêchée » par les services de Darmanin, samedi à Roman sur Isère, lequel annonce virilement la dissolution de tout ce qui bouge dans la rue (sauf à l’extrême gauche), les alertes tous azimuts sur le complot « antirépublicain » de l’extrême droite, la stratégie d’enfumage se situe désormais à l’Assemblée. Nul doute que certains Médias aux ordres vont emboiter le pas.

Cependant il serait illusoire de croire que le recours aux vieilles peurs sur le retour de la bête, qui a certes montré son efficacité naguère, ait la moindre chance de réussite aujourd’hui dans notre pays assiégé de l’intérieur. Il est du reste à craindre que les aboiements furieux du ministre de la Justice ne fassent qu’accroitre la tension dans une France en deuil qui souffre et qui ouvre les yeux peu à peu.

Bien sûr, le pensionnaire du « Château », les yeux rivés sur les sondages ne voit que les perspectives d’un naufrage électoral aux élections européennes qui ne sera que l’annonce prophétique et tragique des résultats futurs. D’où la panique irrésistible qui s’empare de l’adolescent qui voulut être roi, sentant venir sa fin (politique) prochaine, abandonné par ses mentors Attali et BHL, et probablement lâché par les désormais institutionnels clubs de Davos et Bilderberg qui sont déjà à la recherche d’un successeur.  Alors il lâche ses chiens, Darmanin et Dupont -Moretti, pour créer une ultime diversion en espérant duper une fois de plus le pays réel, en accroissant paradoxalement une tension déjà à son paroxysme.

Il appartient précisément aux Français patriotes, abandonnés et sacrifiés sur l’autel de la « diversité », décrétée à Bruxelles par des fonctionnaires sans légitimité électorale, de reprendre le contrôle sur une Nation privée de souveraineté. Elle court à sa perte sans un réveil urgent et général du sentiment d’appartenance collective.