Pour l’écologisme intégral
L’écologie, au sens noble du terme, c’est-à-dire la protection de la nature dans tous les domaines, est une de nos préoccupations. Elle l’a toujours été. Sans remonter à l’époque heureuse où la France était gouvernée par ses Rois légitimes, il faut noter que les royalistes se sont toujours battus pour le respect de la nature, des hommes. Nos Princes, héritiers de nos Rois se sont aussi toujours montré préoccupés par l’état de notre planète. Que l’on songe aux missions d’exploration réalisées par nos Princes comme celle du duc d’Orléans au pôle Nord. Le Prince Jean – qui devrait régner sous le nom de Jean IV – comte de Paris, est bien dans cette lignée et nous livre ses réflexions sur ce sujet. Elles sont reproduites dans ce numéro.
Il est certain que nous souffrons d’une pollution importante dans de nombreux domaines. Elle est en grande partie due à notre civilisation du gaspillage, une consommation désordonnée pour une satisfaction artificielle immédiate sans tenir compte des conséquences sur l’avenir. Mais cela procure de gros profits à quelques sociétés et personnes.
Il est à la mode, surtout en été, de parler du « réchauffement climatique ». Il est vrai que nous assistons, depuis quelques années, à une augmentation moyenne des températures. Cela n’est pas nouveau et s’est déjà produit de nombreuses fois dans l’histoire. Il y eut même des périodes, si l’on en croit les témoignages, beaucoup plus chaudes qu’aujourd’hui et même que celles que prévoient les plus pessimistes de nos prévisionnistes pour la fin du siècle. Voir à ce sujet les articles de notre ami Jean-Marie Cuny dans ce numéro. Souvent, ce genre de phénomène est suivi d’une période beaucoup plus froide. L’avenir nous le dira, les prévisions dans ce domaine étant très souvent complètement démenties par les faits !
Il reste néanmoins une réalité : pour la première fois, il semble qu’au moins pour une partie difficile à déterminer, ce réchauffement soit dû à l’activité humaine en plus de celle de la nature (activités solaires, des volcans, etc.). La cause en est la même que la pollution.
La première chose à faire, en priorité, est bien entendu de faire en sorte de protéger la population contre les conséquences de ce réchauffement. Les Français tout d’abord, surtout les plus fragiles et c’est d’abord à chacun de s’assurer que ses proches vont bien, ensuite aux municipalités, plus proches des gens que l’Etat. Comme dans le passé, nous aurons sans doute une hausse du niveau des mers et il y a des mesures à prendre pour protéger les biens et les personnes. Des mesures de bon sens à prendre à tous les niveaux.
Ensuite, il faut mettre en place une véritable politique de respect de la nature. Le Prince Jean cite avec justesse l’encyclique « Laudato si » sur l’environnement qui place les hommes au premier plan. Ils sont à respecter prioritairement et ceci de la conception à la mort naturel. Bien entendu, respecter leurs sexes (féminins ou masculins) qui sont des faits de nature. De même il faut promouvoir la famille composée – comme il se doit – d’un père, d’une mère et d’enfants. Enfin, faire en sorte que les Français soient enracinés dans leur pays, leurs provinces… et accueillir les immigrés en nombre limité pour pouvoir bien les intégrer à notre civilisation si nous ne voulons pas voir se multiplier les heurts, les violences, voire plus ! C’est cela le premier grand principe qui devrait guider notre politique « écologique » et qui est à l’opposé total ce ceux qui se disent « écologistes » aujourd’hui. Ce ne sont que des révolutionnaires.
Le reste en découle :
Si nous respectons les humains, il faut qu’ils aient déjà à consommer une nourriture saine, suffisamment abondante et essentiellement provenant de France. Nous pouvons le faire mais cela suppose que notre agriculture soit protégée. Or, nous vivons dans un monde libéral où nos produits de qualité sont concurrencés par des productions industrielles, voire des importations de denrées trafiquées chimiquement à bas prix. L’Union Européenne nous l’impose ! Il conviendrait donc de protéger l’agriculture française dans le cadre Français. Ce qui ne signifie pas le renoncement à des accords internationaux. Sachez qu’aujourd’hui, nous ne pouvons plus nourrir les Français ni même élever nos animaux de consommation sans importations. Mauvaise alimentation, indépendance mis à mal mais grands profits pour des « industriels » de l’agriculture et les transporteurs – très polluants – transportant les aliments d’une partie à l’autre du monde. Une réaction se fait jour : manger localement, acheter chez de petits producteurs… mais ce n’est pas à la portée de tout le monde et de toutes les bourses !
Ce qui est dit pour l’agriculture peut l’être sur le plan industriel et dans les autres domaines. Là aussi, il faut essayer de produire au maximum des produits de bonne qualité, nécessaire à la vie de nos concitoyens. Mais c’est revoir les principes même de notre économie basée sur la consommation de masse de produits qu’il faut sans cesse remplacer.
C’est un changement de politique économique qu’il faudrait effectuer. La France pourrait le faire à sa mesure, dans les domaines où elle est autonome – s’il en reste ! – pour commencer et petit à petit car rien ne se fera, ne peut se faire, rapidement. Nous pourrions alors être un exemple et travailler dans ce sens avec les pays en voie de développement pour qu’ils ne fassent pas les mêmes erreurs que nous ! En montrant l’exemple, sans pour cela nous mettre en danger, la France pourrait être suivie par d’autres. Pour changer de politique économique, il faut un pouvoir politique qui donner le cap, qui pilote le projet. Le politique, qui est l’art de gouverner les hommes, doit primer l’économique qui donne la priorité aux biens et à la finance !
Pour cela, comme dans tous les domaines, finalement, il faut un pouvoir politique indépendant à la tête d’une France indépendante, non soumise aux « diktats » « européens » ou mondialistes et ayant le temps pour lui. Pouvoir indépendant, pouvant travailler à long terme, signifie monarchie royale. Le Prince Jean nous montre la voie. Vivement qu’il soit ROI !