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La tribune de Philippe SCHNEIDER

Macron : Un anti Français à tendance dictatoriale

Comme toujours en ces périodes électorales mais peut-être encore plus cette fois, nous ressentons une désagréable impression de guerre civile. Il est vrai que c’est le propre de la république de diviser les Français. Constatons aussi que les enjeux sont importants car la France ne cesse de s’enfoncer, de se diluer jusqu’à disparaître, ce que veulent nombre de nos politiques, celui qui occupe actuellement la place de président en premier.  Mais pour l’heure, il songe qu’à sa réélection (en fait depuis 2017), et fait de la « tactique électorale » bien qu’officiellement « non candidat ». Ainsi, il parle, parle, parle… sur tous les sujets, même ceux qu’il ne connaît visiblement pas comme la science et la ou les religions, il ne sait pas trop…  Remarquons cependant que de moins en moins de Français ne l’écoute…

Il parle essentiellement pour essayer de se justifier, se « glorifier » en particulier de sa politique économique. D’après lui, nous serons en pleine progression. Pourtant, à cause de sa politique, nous avons perdu 7,9 % de notre Produit Intérieur Brut (P.I.B.) en 2020 et regagné 6 % environ en 2021, ce qui fait que nous sommes encore largement inférieurs au niveau de 2019 et il n’est pas sur que 2022 permette de le rattraper ! A noter que, dans le monde, la perte moyenne en 2020 est de 3,3 % !  Et beaucoup de pays ont déjà rattrapés voire dépassés le niveau de 2019 ! Or tous ont été touchés par la crise dite du « Covid », mais n’ont pas tous – loin de là – réagit de la même manière. Il n’y a donc pas de quoi se vanter. Par ailleurs, toute cette politique s’est faite par le recours au crédit, crédit que nous aurons beaucoup de mal à rembourser surtout si les taux d’intérêts se mettent à augmenter, ce qui est probable. A noter que Macron se félicite de l’emprunt européen alors qu’il est catastrophique pour la France qui devra rendre plus que ce qu’elle a emprunté au nom de la « solidarité européenne », ce qui est rarement signalé.

Dans ses discours, quand il parle de « réindustrialisassions », « d’indépendance », de « frontières », mais  il ne les voit que dans le cadre « européen », la France a disparu pour lui ! Pour preuve, notons ce scandaleux remplacement sur l’Arc de Triomphe à Paris le drapeau Français par le pseudo drapeau européen.

En fait, pour Macron, la France est trop petite pour lui. Elle n’est qu’une petite province d’une Europe supra nationale dont il espère sans doute devenir un jour le vrai président, pas comme la « présidence tournante » qu’il a inauguré le 1er janvier et qui ne représente rien même s’il veut en jouer sur le plan électoral français. Et ce n’est qu’une étape, sans doute se voit-il, dans son orgueil démesuré, un destin « mondial » ! C’est sans doute la raison pour laquelle il a transformé les cartes d’identité en les faisant bilingue français/anglais. C’est là une marque de la soumission qu’il veut imposer à la France à l’impérialisme américain que refuse par ailleurs la majorité des pays du monde !

Mais, pour cela, il faut au minimum qu’il soit réélu président cette année en France. En dehors de l’économie, il joue sur la crise sanitaire qu’il exagère beaucoup – surtout aujourd’hui – pour instiller la peur chez les Français. Cette peur qui fait tout accepter – du moins apparemment et superficiellement (1) -, y compris les mesures les plus stupides comme le « passe vaccinal » qui n’empêchera nullement la propagation du nouveau variant. Faut-il d’ailleurs l’empêcher ? Beaucoup de spécialistes – souvent favorables aux mesures précédentes – considèrent que l’on doit laisser se propager ce nouveau variant, beaucoup moins dangereux pour arriver plus facilement à une immunité. La peur qui, pense-t-il, poussera beaucoup de personnes à voter pour lui ! L’expérience montre que la peur pousse à soutenir généralement le pouvoir en place, quel qu’il soit. Mais il va encore plus loin dans son désir de faire croire qu’il protège la majorité de la population : outre les insultes ordurières, coutumières chez lui, il va jusqu’à dénier le titre de « citoyen » à ceux qui ne sont pas vacciner pour une raison ou une autre (il n’y a pas que ceux qui le refusent !). Ceci rappelle étrangement les « heures les plus sombres de notre Histoire », je veux dire l’époque de la terreur révolutionnaire lorsque Robespierre et ses amis considéraient leurs adversaires comme des « non citoyens », donc des personnes à abattre au sens stricte du terme jusqu’au génocide vendéen, entre autres. Nous n’en sommes pas encore là mais la tendance est la même !

Anti français à tendance dictatorial, tel pourrait être la définition du président Macron. Il faut l’empêcher de nuire et la meilleure façon est qu’il ne soit pas réélu. Un autre chef d’Etat ferait-il mieux ? Rien n’est moins sur. Depuis le début de la cinquième république – pour ne pas remonter plus loin – nous allons de mal en pis. Cette campagne montre cependant un espoir : une jeunesse nombreuse et déterminée se lève pour dénoncer la destruction programmée de notre pays et veut relever la France. Majoritairement, elle semble se diriger vers un soutien à Eric Zemmour (mais pas uniquement). Ces jeunes – mais aussi de « moins jeunes » – ont le défaut de croire encore possible « une bonne république ». L’histoire nous montre que cet espoir est vain même si, ponctuellement, nous pouvons ralentir le déclin. Aussi, il convient de leur montrer, avec en particulier cette jeunesse royaliste elle aussi en pleine expansion, le chemin du redressement national qui ne pourra de faire à terme qu’avec notre Roi Jean comme chef de l’Etat.

En attendant, je vous souhaite à tous une très bonne année militante.

(1) Beaucoup de Français, la plupart du temps vaccinés, n’acceptent pas toutes ces obligations.