Par Gérard Leclerc
Gérald Darmanin n’a rien arrangé en opposant loi de Dieu et loi de la République. Au contraire il a contribué à échauffer les esprits alors qu’ils faudrait les apaiser en montrant qu’il devrait y avoir accord entre les citoyens sur les exigences du bien commun.
Gérald Darmanin, notre ministre de l’Intérieur, est en charge de dossiers pour le moins brûlants, quant à la sécurité publique et à la lutte contre le séparatisme islamiste. Raison de plus pour surveiller son langage et ne pas employer des expressions qui risquent d’enflammer les esprits, sans aider à la solution des problèmes. Déclarer par exemple que les croyants devraient considérer la loi de la République comme supérieure à la loi de Dieu constitue une provocation, non seulement à l’égard des musulmans mais aussi à l’égard de ceux qu’on appelle les croyants. J’aurais presque envie de dire que c’est une sottise absolue, parce que M. Darmanin confond les ordres. Et loin de prévenir les conflits, il les aggrave, car il sous-entend qu’il y a incompatibilité entre ce qui relève de la foi et ce qui relève du bien commun.
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