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Mettre la terre entière en confinement ! Comment est-ce possible ?

Par Fernand Dartois

Ces éléments sont extraits d’une large étude réalisée par un membre de notre mouvement spécialiste en statistique. C’est un véritable pavé dans la mare. Un dossier plus complet sera proposé dans le prochain numéro de notre revue, Le bien commun.

Olivier Perceval.

Ce qui ressort de l’ensemble des données analysées c’est que le Coronavirus est en reflux dans toute l’Europe occidentale, et particulièrement en France. Par ailleurs, ce qui ne laisse pas d’étonner, c’est l’ampleur des actions qui ont été entreprises partout dans le monde contre une maladie qui a fait globalement peu de victimes. Que l’on s’entende bien, il ne s’agit pas de dire que les morts ne comptent pas, mais plutôt de souligner que le nombre des victimes reste faible par rapport à d’autres épidémies qui ont pu avoir lieu par le passé, comme par exemple la grippe de Hong Kong ou la grippe asiatique, dont la première semble avoir fait 4 fois plus de morts et la seconde 8 fois plus de morts que le « terrible » Coronavirus. En France, on est sur un rapport de 2 en relatif pour chacune de ces épidémies par rapport au Covid-19. Rappelons enfin que le nombre de morts quotidiens en France en temps normal s’échelonne entre 1500 et 1700 par jour sur les mois de mars-avril, bien au-delà du nombre de morts liés à cette maladie qui condamne principalement les plus âgés et les plus fragiles. En ce qui concerne les personnes infectées, on oublie qu’en période de pic de grippe, c’est parfois jusqu’à 80.000 personnes par jour qui sont touchées, largement au-delà de ceux qui sont identifiés comme porteurs du Covid-19 !

Voici un autre élément qui n’est pas disponible dans les données étudiées, mais en suivant l’actualité. Le 25 février, le Pr Raoult parle de l’association de l’hydroxychloroquine et de l’azythromycine pour combattre le virus. Quelques jours plus tard, il évoquait l’infection respiratoire la plus facile à combattre qu’il ait connu depuis longtemps. Dans le courant du mois de mars, un « médecin de campagne », en Isère, a réussi à traiter plusieurs de ses patients. Je ne citerai pas son nom ici car l’Ordre des Médecins le menace de sanctions pour avoir soigné ses patients. Il faut d’ailleurs noter que l’Ordre des Médecins menace tous les praticiens qui ont testés des traitements, même si ceux-ci se sont révélés efficaces, et malgré le fait que les médecins généralistes n’aient pris aucun risque en ne prescrivant que des traitements connus et aux effets secondaires modérés. L’AP-HP a fait connaître les résultats d’un traitement au tocilizumab le 27 avril qui a montré son efficacité, même quand l’état du patient est plus grave, ce qui n’est pas le cas du traitement du Pr Raoult ou des médecins généralistes évoqués ci-dessus. Aux Etats-Unis et en Australie, en parallèle des travaux de Gilead pour imposer le Remdesivir (traitement développé contre Ebola qui coûte très cher et a des effets secondaires très graves), des médecins ont présenté le 27 avril les résultats de l’utilisation d’un anti-parasitaire, l’ivermectine, très encourageants également. Il semble donc que le nombre de médicaments connus, déjà dans le domaine public et efficaces contre le Coronavirus augmente chaque jour.

Pourtant, il semblerait que cette maladie, assez facile à soigner si elle est prise à temps, dangereuse principalement pour les personnes âgées, soit considérée comme une nouvelle « peste » par l’OMS et nos dirigeants au point de mettre la terre entière en confinement ! Comment est-ce possible ?

La réponse se trouve peut-être dans la méconnaissance des décideurs du domaine des statistiques et dans la confiance aveugle qu’ils placent dans un homme, Neil Ferguson, docteur en physique quantique, qui a appliqué ses connaissances statistiques du comportement des particules élémentaires au domaine de la biologie à partir de la crise de la vache folle. Cet homme bénéficie d’une influence incompréhensible compte tenu des multiples erreurs qu’il a pu commettre par le passé dans ses prédictions. C’est lui qui a convaincu Tony Blair d’abattre 6 millions de bovins Outre-Manche en 2001 pour lutter contre la vache folle ; de nombreux spécialistes à l’époque et depuis se sont élevés contre cette décision infondée. En 2002, il a annoncé la mort de 50.000 sujets de sa gracieuse Majesté à cause de la vache folle et 150.000 de plus quand elle serait transmise aux moutons. Ils furent finalement 177. La prédiction suivante concernait les décès liés à la grippe aviaire. Il en avait prédit 65.000, il y en eut 457. Il semblerait donc que ce soit un spécialiste des modèles pessimistes. Malgré cela, il est devenu le Conseiller de la Banque Mondiale, de nombreux gouvernements et de l’OMS. C’est à la suite de l’entretien qu’il a eu avec Boris Johnson que celui-ci a changé radicalement de position. C’est également après avoir discuté avec Emmanuel Macron le 12 mars et lui avoir prédit 500.000 morts en France que ce dernier a fait immédiatement fermer les écoles. Notons au passage qu’il a eu Simon Cauchemez pour bras droit, lequel est aujourd’hui responsable du département modélisation de l’Institut Pasteur et membre du Comité Scientifique d’Emmanuel Macron. La dernière prédiction du gourou Ferguson dernière prédiction concerne un modèle « Stop and Go » du confinement, où la sortie du confinement entraîne mécaniquement une nouvelle flambée de malades, comme illustré par la Figure 1.

Figure 2 nous montre la situation de la Chine depuis le début. Les 2 réajustements de données réalisés par la Chine ont été retirés de la représentation pour en faciliter la lecture. Or voit-on le cas du « Stop and Go » ? Non. Ni de près ni de loin ! Certes la Chine peut mentir, comme tous les autres gouvernements ; plus encore que les autres gouvernements, puisque c’est une dictature communiste. Mais, si on s’appuie sur les propos du Pr Raoult, ce phénomène de rebond est rarissime. La plupart du temps, les épidémies disparaissent avec le changement de saison, sans qu’on soit en mesure d’expliquer pourquoi. En Corée du Sud, d’ailleurs (Figure 3), on n’observe pas de rebond non plus. Or le « pays du Matin Calme » n’est pas considéré comme une horrible dictature, bien au contraire !

Notre gouvernement, enferré dans le mensonge depuis le début de la « crise » qu’il a lui-même provoquée, coincé par une économie qui est en train de passer du rouge écarlate au cramoisi, amorce la sortie du confinement, du régime de privation de nos libertés, plus exactement. Mais, dans le même temps, il est tétanisé par les prédictions de son nouveau Nostradamus, qui annonce un rebond du nombre des malades du Covid-19, dès la sortie du confinement. Il nous impose donc de nouvelles restrictions de nos libertés, il impose de la sélection dans les classes pour savoir qui a le droit et qui n’a pas le droit de venir à l’école, à l’inverse de tout ce qui est proclamé dans la Constitution, dont il est paraît-il le garant. Il met la pression sur les entreprises, les services de l’état, dont l’école, et les citoyens pour qu’on reste dans la terreur du Coronavirus ! Mais j’espère avoir montré à travers cette discussion et l’étude complète ci-dessous que d’une part, le Coronavirus n’est pas si dangereux qu’on veut bien le dire, grâce au décompte morbide quotidien des morts, et que nous sommes très clairement en phase de régression de la maladie, et que le risque de rebond est très faible puisqu’il ne s’est pas observé dans les 2 pays qui sont sortis de l’épidémie depuis le plus de temps. Par ailleurs, il existe de nombreux traitements faciles d’accès de cette maladie qui pourront bien faire patienter jusqu’à l’arrivée d’un vaccin qu’il faut espérer le moins nocif et le moins liberticide possible.

Il reste néanmoins légitime d’apporter une critique sévère à ce gouvernement. Il a montré une incapacité totale à gérer une crise sanitaire. Certains hôpitaux ont été débordés, mais les cliniques n’ont pas été sollicitées. Les laboratoires qui proposaient de faire des dépistages ont été sciemment mis hors circuit. Les stocks de masques et de gel hydroalcooliquesétaient quasiment vides, et l’Etat n’a pas organisé d’action coordonnée avec les entreprises pour les fabriquer et les fournir, ce qu’il aurait dû faire en « temps de guerre ». Si nous avions affronté un véritable virus dangereux, comme le choléra, ou Ebola, nous aurions été dans une situation réellement dramatique. Ici nous ne sommes que dans le burlesque, ou presque car ce burlesque prive tout un peuple de libertés, et engendre une psychose pour une maladie dont on sait facilement se défendre et qui est en train de disparaître de notre horizon pour cette année. Toutes les restrictions de liberté qui perdurent au-delà du 11 mai sont illégitimes, à commencer par la liberté religieuse !

Pour aller plus loin dans l’analyse de la situation, il faudrait aller voir ce qui s’est réellement passé à la bourse car celle-ci a commencé à décrocher en février peu de temps avant qu’on mette en place l’arsenal anti-coronavirus. Il est toujours permis de se demander si celui-ci n’a pas été fait pour camoufler une crise financière qui commençait et faire passer sur le dos de la crise sanitaire une des pires crises depuis 1929…

Les statistiques sont une énigme pour beaucoup, en particulier pour nos dirigeants. Mais elles sont devenues l’alpha et l’oméga de la connaissance dans notre monde informatique et quantique. Elles permettent d’élaborer des modèles de prédiction, mais ce ne sont QUE des modèles, et c’est là que le bât blesse. Les statistiques doivent être manipulées avec HUMILITÉ. Elles ne sont que des représentations mathématiques partielles, entachées d’erreurs. Nos dirigeants semblent consulter ce Neil Ferguson comme à la Renaissance on consultait les astrologues, ou à l’Antiquité, on consultait les Oracles, et c’est particulièrement inquiétant. H.G. Wells disait qu’on ne pourrait vraiment instaurer la démocratie que si on apprend aux gens à lire, à écrire et à comprendre les statistiques. C’est effectivement une urgence planétaire, et pas seulement pour le commun des mortels, mais surtout pour nos dirigeants, que l’on soit ou non démocrate ; l’important est d’être attaché à la liberté et aux libertés.