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Quand un député mis en examen pour violences enquête sur… la violence des «groupuscules d’extrême-droite»

M’jid El Guerrab a été mis en examen en 2017 pour «violences volontaires avec arme par destination». Assemblée nationale

Dominique de Montvalon signale un fait «singulier» : le député M’jid El Guerrab, qui avait été mis en examen suite à l’agression d’un autre député, figure parmi les membres de la nouvelle commission d’enquête parlementaire sur les violences attribuées à des petits groupes d’extrême-droite. Cette commission a été instituée à la demande de Jean-Luc Mélenchon.

On pouvait s’attendre à tout, sauf à cela. M’Jid El Guerrab, député des Français de l’étranger, ancien membre du PS, élu en 2017 comme macroniste et depuis peu (après un passage à l’Assemblée chez les «non-inscrits») membre du tout nouveau groupe parlementaire «Libertés et Territoires», vient d’intégrer la Commission d’enquête, créée à la demande de Jean-Luc Mélenchon, sur les violences imputées aux groupuscules d’extrême-droite.

Or M’Jid El Guerrab n’est pas, si l’on peut dire, un élu comme un autre: c’est le député qui, le 30 août 2017, le croisant dans la rue, avait envoyé à coups de casque sur le crâne aux soins intensifs son ancien camarade de parti Boris Faure qui, après avoir été le premier secrétaire de la Fédération des Français de l’étranger, est aujourd’hui conseiller consulaire en Belgique. À l’époque, le député frappeur – qui avait catégoriquement refusé de démissionner – avait été mis en examen pour «violences volontaires avec arme». Entre les deux ex-amis, il y avait, semble-t-il, de solides contentieux électoraux. Mais si, en pareil cas, cela se réglait chaque fois à coups de casque…

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