You are currently viewing Les Évêques de France introduisent le procès en béatification de la princesse Élisabeth de France

Les Évêques de France introduisent le procès en béatification de la princesse Élisabeth de France

L’Assemblée plénière des Évêques de France, qui vient de se réunir à Lourdes du 3 au 8 novembre, annonce qu’elle donne son accord pour l’ouverture d’une éventuelle béatification de la princesse Élisabeth Philippine de France, dite « Madame Élisabeth » (1764-1794). Cette décision des Évêques de France, a été saluée par le Chef de la Maison Royale de France, Monseigneur le comte de Paris, sur son compte Twitter : « Enfin les Évêques de France introduisent le procès en béatification de la sœur de Louis XVI, Madame Elisabeth »


La princesse Élisabeth Philippine de France, est le huitième et dernier enfant du dauphin Louis Ferdinand et de Marie-Josèphe de Saxe, ainsi que la sœur du roi Louis XVI à qui elle apporta un soutien indéfectible durant toute la période révolutionnaire. Lorsqu’éclate la révolution française, Elizabeth de France refuse de quitter le royaume. Pire, elle entend partager le sort de la famille royale et s’installe en 1789 à Versailles. Le 6 octobre 1789, la famille royale est ramenée de force par le peuple à Paris. Alors qu’elle aurait pu se retirer avec ses tantes au château de Bellevue près de Meudon, elle choisit de partager le sort de son frère et l’accompagne aux Tuileries à Paris.

Malgré les apparences, la princesse tenait parfois tête à son frère ou à sa belle-sœur Marie-Antoinette. Leurs affrontements portaient sur des choix de stratégie politique, la princesse adoptant une position ultra, sans la moindre concession aux partisans d’une monarchie constitutionnelle. Dès 1790, elle soutenait le principe d’une alliance des émigrés avec les puissances étrangères dont elle attendait le salut. Par l’intermédiaire du comte de Virieu, entre autres personnes, elle correspondait régulièrement avec le comte d’Artois, son frère, émigré à Turin puis à Coblence dont elle partageait les idées.

La suite