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Voiture de police incendiée à Paris : jusqu’à sept ans de prison prononcés

La voiture de police où se trouvaient deux agents, incendiée le 18 mai 2016 quai de Valmy, à Paris. CYRIELLE SICARD / AFP
Peu avant 11 heures, mercredi 11 octobre, une sourde clameur retentit devant l’entrée de la 16e chambre du palais de justice de Paris, où sont massés plusieurs dizaines de militants antifascistes. A l’intérieur, le jugement vient de tomber, et l’information est parvenue sur les téléphones portables : Antonin Bernanos est reconnu coupable d’avoir frappé un policier dans sa voiture, puis d’avoir pulvérisé le pare-brise arrière à l’aide d’un plot métallique. Cinq ans d’emprisonnement, dont deux avec sursis.

Le jugement est lourd pour la figure médiatique du « procès du quai de Valmy », relatif à l’attaque d’une voiture de police où se trouvaient deux agents, le 18 mai 2016 à Paris. Mais il est inférieur aux réquisitions, qui étaient de cinq ans de prison, dont un ferme.

« Nous considérons que ce jugement n’est pas totalement juridique et que les principes du droit n’ont pas été totalement respectés », a déclaré MArié Alimi, l’avocat d’Antonin Bernanos, qui n’a eu de cesse de démontrer les failles de l’enquête au cours du procès, et qui ne s’est pas encore prononcé sur l’éventualité de faire appel. Entre les dix mois de détention provisoire déjà effectués et le jeu des remises de peine, il est possible que son client échappe à l’incarcération qu’il redoutait. Aucun mandat de dépôt n’a été prononcé contre lui.