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Mort de Max Gallo, un historien qui aimait la France

L’académicien français Max Gallo est mort le 18 juillet 2017 à l’âge de 85 ans. Crédits photo : Sébastien SORIANO/Le Figaro

L’académicien s’est éteint mardi 18 juillet, à l’âge de 85 ans. Véritable passionné de l’histoire de France, il aura publié plus de cent livres, et participé activement à la vie politique et intellectuelle française.

Né à Nice le 7 janvier 1932, ce fils d’immigrés italiens commence par obtenir un CAP de mécanicien ajusteur, puis un bac mathématique et technique. Mais c’est l’histoire qui le passionne ; il devient agrégé puis docteur en histoire, enseigne au lycée Masséna à Nice puis à Sciences Po Paris en 1968. Pour lui, se détacher de ses racines a été la chose la plus difficile, ainsi que l’humiliation, comme il le confia au Point: «Quel prix faut-il payer pour s’arracher aux déterminismes sociaux et culturels?»

Rapidement, il écrit des «romans-Histoire», qui feront son succès. Parmi eux, la Baie des Anges (1976), la Machinerie humaine (suite de 11 romans). En 1971, il collabore avec Martin Gray pour Au nom de tous les miens, histoire romanesque d’un rescapé du camp de Treblinka, très bien accueilli. Max Gallo publie également des biographies sur Robespierre, Garibaldi, Jaurès, Victor Hugo. En 1997, sa saga sur Napoléon (Robert-Laffont) rencontre un grand succès et montre à quel point l’auteur devient une référence dans le domaine historique. Il veut faire aimer la France à la jeunesse, à travers son histoire.

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