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Men ride a motorbike past a hazard sign at a site hit by an airstrike on Tuesday in the town of Khan Sheikhoun in rebel-held Idlib, Syria April 5, 2017. The hazard sign reads, "Danger, unexploded ammunition". REUTERS/Ammar Abdullah

Où sont les preuves ? L’Evaluation nationale sur Khan Cheikhoun, une leçon de sophisme peu convaincante

Ammar Abdullah / Reuters

Jean-Marc Ayrault comme l’avait annoncé l’année dernière : la France allait fournir sous peu les « preuves » en sa possession de l’implication du gouvernement syrien dans l’attaque chimique de Khan Cheikhoun, le 4 avril dernier.

Ce fut mercredi matin, à l’issue d’un Conseil restreint de Défense, que notre Ministre des Affaires étrangères lut avec application un texte présentant les résultats d’un travail interministériel sous la forme d’une « Evaluation nationale ».

De même que les éléments rapportés dans le rapport déclassifié de la Maison Blanche (WHR) n’apportent pas de preuves véritables ni indiscutables permettant d’incriminer l’Etat syrien – cf. les analyses de Theodore Postol à partir de ce WHR –, cette Evaluation nationale suscite plus d’interrogations et de doutes qu’elle n’apporte de réponses claires.

« La France a mis en œuvre les moyens nécessaires pour disposer de ses propres échantillons issus de l’attaque présumée au sarin le 4 avril 2017 dans la province d’Idlib. » C’est une très bonne nouvelle que cet effort de recherche en matière de renseignement de la part de nos services, longtemps « disoensés » de s’intéresser au théâtre syrien, notamment depuis la fermeture en 2011 de nos consulats de Lattaquié et d’Alep, suivie par celle de notre ambassade à Damas un an plus tard.

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