L’homme qui dirige la France, ou qui croit la diriger, avec un sentiment de puissance exagéré qui ne correspond plus à la réalité d’aujourd’hui, et encore moins après les élections européennes qui le sanctionnent si gravement et, pour ainsi dire, presque totalement, comme un plébiscite de rejet, peut encore, et malheureusement, pendant les trois ans qui lui restent de présidence, causer d’autant plus de dégâts qu’il se sent pressé, voire acculé par le temps, et qu’il cherche le débouché d’un nouveau statut qui lui permette, après les échéances électorales et la fin de son mandat en 2027, de conserver un rôle prépondérant dans des structures politiques et économiques du plus haut niveau.
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