Guy Adain
Être assis sur le trône de France, trône virtuel certes, mais trône quand même !
Occuper la même fonction que Louis-Philippe, notre dernier Roi des Français… stupéfiant, non ?
Se dire que le descendant est là, sans tambour ni trompette, être à sa place à se pavaner sur son séant au milieu de sa très basse-cour doit donner des vertiges ; après Louis-Philippe et Napoléon III…
Soixante-huit millions de Français et moi et moi et moi ; ce n’est pas rien !
Recevoir à Versailles les Grands de ce Monde, doit faire se sentir petit…
« Ma parole d’honneur ! C’est incroyable ! »
Comme le diraient nos Bobos et Bobottes, sans-culottes d’aujourd’hui !
La France, fille aînée de l’Église, a abjuré la foi de ses pères, Marianne s’est vendue au plus offrant et notre Tour Eiffel est devenue Tour de Babel où l’on entend tous les dialectes !
Mais, tout de même, être chef de ce royaume en presque perdition, n’être pas si petit au milieu des Grands, fait des envieux…
Et dire qu’il faudra quitter la place quand on n’est qu’à deux doigts de l’Olympie et avoir porté le beau surnom de… Jupiter !
Puisqu’impossible n’est pas français, faisons-le !
Notre pays a un atout majeur : sa mémoire !
Nous avons plus que des souvenirs, nous avons la Successivité !
Notre Prince, n’est pas une possibilité, c’est sa naissance qui lui confère sa légitimité historique ; et, nous, Français royalistes, l’Ost à son service.
Si « Dieu le veut ! », le temps du bon sens reviendra, les Français retrouveront les chemins de la Gloire et de l’Honneur.
Notre pays d’heureuse mémoire se souviendra des moments de grandeur, de sérénité et du bon vieux temps de la « Doulce France » !
Marianne redeviendra Marie-Anne, l’on reverra les belles dames du temps jadis, les sans-culottes iront se rhabiller, la France sera de nouveau « le plus beau royaume sous le ciel » (sic).