Ce matin, le juge a décidé que l’Action française pouvait tenir son colloque.
Il a décidé que la liberté fondamentale de se réunir surpassait la volonté du préfet de police Laurent Nuñez d’interdire une réunion publique au triple motif stupéfiant que l’ultra-gauche s’en offusquait et menaçait ouvertement de perturber l’ordre public, que la police serait occupée à maintenir cet ordre ailleurs ! enfin que débattre de certains sujets sans adopter les thèses d’Emmanuel Macron constituait forcément une incitation à la haine et à la discrimination avant même que ces débats n’aient été tenus.
L’Action française se félicite que la liberté de se réunir ne soit pas elle aussi victime d’un discours sécuritaire qui ne sert qu’à faire taire les Français alors même que leur sécurité n’a jamais été aussi peu assurée.
L’Action française se félicite que son combat pour la défense des libertés des Français, liberté de se réunir, liberté de débattre, liberté de penser et de s’exprimer, enfin, soit reconnu comme légitime.
La décision de justice concernant le défilé en l’honneur de Jeanne d’Arc sera rendue en fin d’après-midi.
Et l’Action française appelle tous ceux qui veulent participer au débat à venir à ce colloque, sans se contenter de recevoir la parole du ministre de l’Intérieur ni se soumettre à la haine d’une ultra-gauche sectaire et violente.
Le colloque aura lieu comme prévu à l’Espace Charenton, au 327 rue de Charenton 75012 Paris