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Après les nazis et Pierre Joxe, Macron interdit l’hommage à Jeanne d’Arc

Interdire un défilé patriotique auquel sont conviés tous nos compatriotes et qui existe depuis 111 ans, voilà la sinistre façon qu’a Emmanuel Macron de vouloir rassembler les Français. Depuis 1912, année du premier défilé autorisé par la République, seuls les nazis durant la seconde guerre mondiale et le ministre de l’Intérieur socialiste Pierre Joxe, en 1990 et 1991, pour des raisons aussi personnelles que peu glorieuses, avaient interdit le défilé de la Jeanne.

Il est certain que cette interdiction est cohérente avec la capacité à rassembler d’Emmanuel Macron, capacité dont il a offert l’effarant et glaçant spectacle le 8 mai, dans un Paris aux rues vidées et interdites.

Coupé au propre comme au figuré des Français, le président de la République a décidé de bafouer les libertés politiques fondamentales des Français en utilisant les services d’un ministre de l’Intérieur qui croit pouvoir dissimuler son incompétence à assurer la sécurité des Français en opprimant les patriotes.

Notons que Gérald Darmanin, ridiculisé à Mayotte comme dans toute la France (sans parler de la scène internationale), se comporte en petit télégraphiste d’une extrême gauche avec laquelle il a décidé de ne pas se fâcher, dans l’espoir qu’elle sera de nouveau utile à son camp en 2027. L’alliance d’un extrême centre et d’une extrême gauche aussi méprisantes des libertés fondamentales, voilà la réalité de l’arc républicain invoqué par le pays légal.

L’interdiction du défilé organisé par l’Action française depuis plus d’un siècle à Paris en l’honneur de Jeanne d’Arc est un nouvel exemple de cette radicalisation d’un extrême centre qui ne croit plus en la France, qui se sait sur le départ et a décidé de laisser derrière lui, en matière de libertés, un monceau de ruines pavoisées du drapeau européen.

Ce ne sont ni un Emmanuel Macron ni un Gérald Darmanin qui mettront fin à 111 ans d’hommage patriotique. L’Action française a évidemment décidé de se pourvoir devant le juge administratif, garant de nos libertés.

Le grand colloque annuel de l’Action française ayant été interdit dans un même temps, un second référé liberté a été déposé.