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De quelle civilisation parle-t-on ?

Par Olivier Perceval

La logorrhée médiatique sur la montée irrémédiable de la pandémie est ponctuée par les actes de violences qui se succèdent de loin en loin, contre la police, les pompiers, les églises (peu de ces dernières cependant) et par des meurtres crapuleux comme celui de Victorine, ou « religieux » comme la dernière et spectaculaire décapitation d’un professeur d’histoire à Conflans Sainte Honorine qui nous offre la possibilité de parler d’autre chose que du Coronavirus, triste alternative !

Depuis les décennies qu’une immigration musulmane ininterrompue déferle sur notre pays, on fait semblant de découvrir que la confrontation de ce peuple (cinq, dix millions ?) avec le peuple « d’accueil » individualiste et matérialiste, jouisseur, trouillard, délateur et persuadé d’être épris de liberté parce qu’il ne met aucun frein à ses désirs cosmopolites et sexuels, que cette confrontation donc est problématique.  Marches blanches et déclarations indignées, accompagnées de fermes coups de menton de nos dirigeants, seront, c’est à craindre une fois encore, les seules réponses à cette barbarie.

Mais pourquoi s’offusquer de la décapitation de notre compatriote, quand par ailleurs on célèbre avec une larme à l’œil la révolution la plus sanglante et la plus barbare de notre Histoire, fondatrice de la République dont on prétend défendre les valeurs ?

On brandit la laïcité, principe inventé par l’Église au demeurant, comme une vertu justifiant non pas le droit, mais en réalité, l’injonction au blasphème.

La République, après les persécutions, s’est essuyée les pieds sur la catholicité, a permis que soient insultés et abjectement représentés le Christ, la vierge Marie et toute la chrétienté qui constituaient les racines de notre civilisation.

Et comme la chrétienté est plutôt non violente et refuse le crime, sa marge de manœuvre s’est surtout limitée à des procès le plus souvent perdus.

On verra que s’agissant des musulmans il en va autrement.

Maintenant, on parle des valeurs sacrées de la République ; mais de quelles valeurs s’agit-il ? 

Liberté égalité fraternité ? Qui ne sont que le détournement vidé de leur sens des valeurs chrétiennes ?

Notre peuple déchristianisé et sécularisé réclame des mesures plus contraignantes pour lutter contre une pandémie peu mortelle et serait prêt si on le lui demandait à porter, en plus du masque, le sac et la cendre pour expier tous ses pêchés, à genoux, envers les peuples d’Afrique, d’Orient et du moyen Orient, lesquels, à part quelques groupuscules manipulés, ne demandent rien.

Et comme si cela ne suffisait pas, ils sont prêts à faire aussi repentance, non seulement devant les indigènes de la république, mais aussi auprès de toutes les micro-communautés LGBTXY… Tout cela au nom des grands principes de la République universaliste et déconstructiviste.

Pour lutter contre le terrorisme islamiste, nous n’avons plus de Nation de référence. Nous ne parlons plus du peuple de France, mais de la République, de quelle République ? Celle làmême qui a réduit en miette le lien social et la solidarité nationale sur notre territoire et qui oppose à une religion multiséculaire, un système de valeurs mobiles et changeantes au gré des lois, où il n’y a plus d’enfants à naître, plus de père ni de mères, où les ventres des femmes se négocieront bientôt sur les places financières, dans le cadre d’une mondialisation heureuse…

Alors oui, ces enfants de 13 ans, nourris à la maison des préceptes du Coran, sur un mode identitaire, ne supportent pas qu’à l’école, avec un reste d’autorité professorale, on leur montre des caricatures du prophète à poil. Cela ne justifie aucunement l’horreur barbare qui s’est abattue sur le professeur d’histoire, mais on aurait tort de s’étonner que cela soit arrivé : Si en effet 27% des jeunes Français musulmans considèrent Mohamed Merah comme un héros, cela fait quelques milliers d’individus radicalisés et susceptibles de passer à l’acte.

J’entends déjà les humanistes crier : Pas d’amalgame ! Mais est ce faire de l’amalgame que de prendre en compte sans se mentir ni se voiler la face (bas les masques) les faits, en se départissant de tout habillage idéologique sentimentaliste ?

Tous les musulmans pieux ne sont évidemment pas des terroristes, mais tous sont blessés par les violences verbales et picturales à leur encontre et quelques-uns, convaincus de faire le bien, ou anciens délinquants désireux de prendre un ticket pour le paradis, font couler le sang.

Samuel Huntington, parle de choc des civilisations. Je ne sais si on peut parler de civilisation musulmane, mais il est sûr qu’une grosse frustration habite ces « croyants » obligés chez eux à un contrôle social et religieux permanent, un moralisme rigide, un asservissement des femmes et surtout à une stagnation dans tous les domaines, scientifiques, techniques,économiques, artistiques… Face à un Occident rayonnant de tous ses feux, mais en grand déclin. En France notamment, on a de cesse que de flétrir notre passé, et de battre notre couple sur la poitrine de nos ancêtres, il ne faut pas s’étonner d’être traité par ceux qui nous haïssent d’autant plus, comme des bêtes à abattre. 

Les peuples fanatiques, frustrés, affamés, manipulés, habitués aux guerres permanentes, observent le crépuscule de l’Occident et attendent la moindre faiblesse pour se ruer à la curée.

Nul doute qu’une France qui renouerait avec ses racines chrétiennes, qui respecterait les autres peuples , mais se ferait tout autant respecter, qui n’aurait pas recours à  la seule immigration pour compenser une démographie affaiblie, qui prendrait en compte prioritairement l’intérêt de son peuple avant celui des étrangers, et qui ne transformerait pas tous les étrangers qui foulent son sol en Français , qui retrouverait le savoir-vivre dans le bien commun et non le « vivre ensemble »chacun pour soi, aurait une autre réponse à apporter au défi de la barbarie, mais encore faudrait-il que les Français veuillent retrouver cet équilibre royal.