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Politique d’abord ?

Alors qu’Augustin faisait remarquer à des jeunes gens qu’ils étaient en train d’importuner des jeunes filles, l’un au moins de ces jeunes gens a décidé de l’attaquer par derrière en lui portant un coup à la tête. Puis Augustin a été ramassé, plus tard, la mâchoire brisée, les dents cassées et les cervicales déplacées. Augustin a dix-sept ans. Augustin est un jeune homme de droite.

Augustin est français et Augustin est blanc, puisqu’il paraît que dans la France antiraciste de 2020 la couleur de peau et l’ethnie sont devenues des catégories politiques primordiales, selon La France Insoumise et les Indigénistes.

Comme Augustin est blanc, français et de droite, comme ses agresseurs sont maghrébins (comme les jeunes filles à qui Augustin voulait venir en aide, sans attendre une hypothétique intervention d’une hypothétique police de proximité tentant hypothétiquement de faire respecter les chimériques lois de Marianne Schiappa), certains mettent en doute le fait qu’Augustin soit à l’hôpital, d’autres lui dénient le droit d’intervenir, d’autres enfin considèrent que frapper un militant de droite est en soi une bonne chose. Par principe, par nature, par raison, s’acharner sur un adolescent de dix-sept ans qui ne pense pas bien et n’a pas la même couleur de peau que ses agresseurs est une bonne chose.

Il est légitime, dans la France de 2020, pour une partie des militants et de la presse de gauche, de s’indigner que les amis et la famille d’Augustin – la « fachosphère », donc – aient l’air émus qu’Augustin se soit fait violemment tabasser par des voyous. Il est légitime, dans la France de M. Macron qui appelle « incivilités » des meurtres, de considérer qu’un militant de droite n’est bon qu’à se faire casser la gueule, surtout quand il joue civilement les cavaliers servants auprès de jeunes filles dont le sort est de moins en moins enviable, si l’on en croit les études et les faits divers.

Il est légitime, dans la France rêvée de M. Macron, que le vivre-ensemble se traduise par une violence omniprésente, et d’abord une violence politique faite à tous ceux dont on refuse de considérer les souffrances. L’Action française ne se résigne pas à ce que les « incivilités » s’accroissent pendant qu’une police absente s’acharne à traquer dans les bars ceux qui ne portent pas leur masque.

L’Action française ne se résigne pas à ce que des lois stupides soient votées pour qu’ensuite la rue appartienne à ces bandes qui ne connaissent que les lois du clan et de la brutalité vicieuse. L’Action française ne se résigne pas à ce que le ministre de l’Intérieur et le ministre de la Justice croient exercer leurs mandats en twittant frénétiquement des rodomontades jamais suivies d’effet.

L’Action Française ne se résigne pas à ce que l’État, incapable d’assurer la sécurité des Français, abandonne à la bravoure d’un jeune homme le soin de restaurer la civilisation quand ce même État excuse la barbarie. L’Action française demande que justice soit faite à Augustin, et à tous ceux qui, vivant en France, ne devraient pas subir la loi de la racaille.

L’Action française