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Les paradoxes de l’écologie anthropophobe

Par Eric Letty

Qui avait entendu parler de Greta Thunberg, voilà seulement un an ?Presque personne, hormis, sans doute, le cénacle de stratèges et de communicants qui a fait de cette militante écologiste de 15 ans un produit marketing. La gamine, dépressive à onze ans, atteinte d’un syndrome d’Asperger, de trouble obsessionnel compulsif et de mutismes électif, est plus à plaindre qu’à blâmer. Sa physionomie fermée, son regard sévère comme il convient à celle qui porte la justice immanente, s’accordent parfaitement au rôlede moderne Cassandre qu’on lui fait jouer, érigée en prof de morale écologique. Sa totale absence de doute en fait une sorte de Savonarole à bonnet de l’idéologie environnementale, qui jette l’anathème écologique en appelant à la repentance climatique. Malheur à qui oserait dénoncer la supercherie ou blasphémer contre lanouvelle icône : ses dévots ont tôt fait de dresser des bûchers moraux pour faire rôtir l’hérétique.La malheureuse Greta, pourtant, n’est que le porte-étendard symbolique et provisoire(une mode chasse l’autre) de la nouvelle religion, qui utilise la réalité du réchauffement climatique – quelles qu’en soient les causes –, pour convaincre l’espèce humaine de sa propre nocivité : l’homme détruirait nécessairement une nature qu’il maltraite depuis l’origine et qui se porterait beaucoup mieux sans lui…Nous porterions ainsi le poids d’une sorte de péché originel dont le sens et le sujet auraient été pervertis, à travers une conception dans laquelle l’être humain ne serait plus la plus belle créature de Dieu, que le Très-Haut a voulu faire à son image, qu’il a élevée au-dessus des anges eux-mêmes par l’Incarnation de Son Fils et à laquelle Il a confié sa création ; mais au contraire, un gêneur et un destructeur dont l’existence et la prolifération causerait la ruine de Gaïa, la Terre-mère (mais mère de qui ?).

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