Par Olivier Perceval
Les amateurs de rugby ont tous apprécié l’essai de Guido Petti en coupe du monde face à la France, mais certains à l’esprit grincheux ont cru reconnaître après cet exploit un geste « raciste » commis par le deuxième ligne argentin et ont essayé d’enflammer les réseaux sociaux avec un certain succès semble-t-il…
I ‘imitation, par un geste fugace, d’un singe . Rien à voir avec les insultes ignobles lancées haineusement par les supporters à moitié fous des équipes de football en direction des joueurs à la peau noire.
« L’Equipe» met fin à cette polémique en expliquant, qu’il ne s’agit en réalité que d’un signe complice à l’intention de ses amis : « Selon nos informations, en faisant ce geste, le deuxième ligne argentin ferait un clin d’oeil à ses vieux camarades de club » n’ayant rien à voir avec les personnes issues du continent africain (où des îles) .
Du reste, les supporters du monde de l’ovalie savent se tenir en général, à tel point que contrairement au foot, les deux camps sont mélangés dans les tribunes et ne s’invectivent pas, pas plus que les joueurs ne sont pris a partie en raison de la couleur de leur peau.
Le refus d’intégration et la volonté communautariste de faire sécession passe aussi par cette agitation soi-disant antiraciste visant à exacerber les différences et déchainer les passions.
Le fait de se grimer en noir (quand on est blanc), même pour une pièce de théâtre est aujourd’hui raciste (délit de black face). De plus en plus nous sommes envahis par la susceptibilité de ceux qui réclament par ailleurs et à juste titre le droit à la différence. Il en résulte un malaise récurent et un empêchement à l’américaine de brassage des cultures, ne s’inscrivant nullement dans la tradition française. Voilà une manière, relayée par les biens pensants de gauche des beaux quartiers, de crisper la société française en culpabilisant les petits blancs franchouillards (ex-colonialistes) pour leur faire accepter l’immigration continue comme étant la seule option menant à un pardon qui ne viendra jamais.
A brandir sans cesse l’image grimaçante du racisme dans un pays profondément étranger à ce sentiment, ( sauf peut-être à la marge) est irresponsable et dangereux.
Ceux qui mènent cette lutte absurde cherchent paradoxalement à créer un antagonisme irrémédiable en accentuant les différences et en oubliant ce qui unit nos peuples : L’appartenance commune à une grande nation historique. N’est-ce pas jouer avec le feu ?