Le président de l’époque, François Hollande, s’était rendu au chevet de Théo Luhaka en février 2017. ARNAUD JOURNOIS/AFP
Le jeune homme de 23 ans, grièvement blessé lors d’une interpellation en 2017 à Aulnay-sous-Bois en Seine-Saint-Denis, est interrogé par la police depuis mardi matin pour des faits d’escroquerie, avec cinq de ses proches. Les gardes à vue des six personnes ont été prolongées dans la soirée.
Après deux ans d’investigations, Théo Luhaka, grièvement blessé lors d’une interpellation en 2017 à Aulnay-sous-Bois en Seine-Saint-Denis, et cinq proches – dont deux de ses frères – ont été interpellés et placés en garde à vue mardi matin pour «escroquerie en bande organisée au préjudice d’un organisme public, abus de confiance, blanchiment, faux et usage de faux et travail dissimulé», a indiqué le parquet de Bobigny au Figaro, précisant que les gardes à vue ont été prolongées ce mardi soir.
L’enquête, confiée à la police judiciaire de Seine-Saint-Denis, avait été ouverte mi-2016, soit plusieurs mois avant l’interpellation de Théo, grièvement blessé dans la zone rectale. Dans la foulée, quatre policiers avaient été mis en examen, dont l’un pour viol, dans cette affaire qui avait eu un grand retentissement médiatique. Le président de l’époque, François Hollande, s’était notamment rendu à son chevet.
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