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La rubrique de Philippe SCHNEIDER

Seul espoir de la France : Le roi

En quittant le ministère de l’Intérieur, en 2018, désavoué par Emmanuel Macron, Gérard Collomb déclarait : « Je crains que, demain, on vive face à face ». Littéralement, il craignait que la France s’embrase et que les Français, enfin ceux qui vivent en France, se dressent les uns contre les autres. Les évènements récents montrent que nous nous y approchons. Nous n’y sommes pas encore, à mon avis, car le déclencheur des troubles actuels – la mort du jeune Nahel – ne paraît pas suffisamment « populaire » dans les banlieues pour provoquer un « soulèvement » important. En effet, il est établit que ce n’était qu’un « petit voyou » pris en flagrant délit et qui a voulut prendre la fuite. Cela ne méritait certes pas la mort mais la responsabilité du policier n’est pas établie, contrairement à ce qu’a dit Macron et sa calamiteuse première ministre, attisant ainsi la fureur de certains voulant provoquer des émeutes. Heureusement, les autres membres du gouvernement, sans le contredire ouvertement, l’ont quand même fait en réalité, demandant de respecter la présomption d’innocence et de laisser l’enquête se poursuivre.

En fait, malgré un appui massif de l’extrême gauche – LFI et pseudos écologistes compris –  il n’y a qu’une très petite minorité qui a provoqué des dégâts, pillé, volé, brulé, cassé pour casser. Mais il a pu être remarqué de véritables commandos parfaitement organisés et entrainés, ce qui est inquiétant pour l’avenir. Les dommages sont déjà très importants, souvent bien « ciblés » et il a été nécessaire de mobiliser d’importantes forces de maintien de l’ordre (1). Qu’en serait-il si le « déclencheur » avait été plus « présentable » ? Aurions-nous assisté à un véritable déclenchement de « guerre civile » ? Nous pouvons le craindre. Qu’en sera-t-il des sanctions devant punir les émeutiers ? Et même s’il y en a, seront-elles appliquées ? Il est à craindre que le laxisme habituel continuera. Ces émeutiers ne sont pas qualifiés d’extrême droite toujours présente dans l’esprit malade de nos dirigeants ! Et ils sont contents de pouvoir condamner sévèrement quelques illuminés se réclamant de « l’extrême droite » sans doute sans savoir ce qu’elle est pour faire illusion. Le pouvoir agit toujours ainsi pour faire croire qu’il agit tout en laissant les « gauchistes » faire, mais cela les arrange peut-être !

Enfin, cette crise a eu un effet bénéfique : le président se met à croire en la nécessité de l’institution familiale. Il en appelle ainsi à la responsabilité des parents et déclare : « Il est important, pour la quiétude de tous, que la responsabilité parentale puisse pleinement s’exercer. ». Il ajoute même : « La République n’a pas vocation à se substituer (aux parents). ». Diable, si j’ose écrire, aurait-on changé notre Président ? Et le garde des sceaux insiste : « Il faut simplement remettre les pendules à l’heure. Ce n’est pas l’État qui doit éduquer les enfants, ce sont leurs parents». Pourtant, c’est bien eux – à la suite de leurs prédécesseurs – qui  détruisent le mariage et la famille, qui empêchent les parents de choisir l’enseignement pour leurs enfants, qui veulent encadrer pour les « éduquer » les petits dès 3 ans (on parle même maintenant de 2 ans !), les maintenir tard le soir à l’école, raccourcir les vacances ! Bref, encadrer les enfants, les retirer au maximum de l’autorité parentale ; Ils veulent les éduquer « sexuellement ». Ils tolèrent la vente des enfants avant de l’autoriser. Et ils osent se plaindre ensuite de l’absence d’autorité parentale ! C’est là que l’on voit que la parole de Bossuet est bien d’actualité : « Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu’ils en chérissent les causes. »

Nous avons les conséquences de la politique républicaine qui s’est aggravée depuis quelques 60 ans et de plus en plus d’année en année. Macron et son ministre de l’éducation nationale nous le prouvent. D’ailleurs, ce ministère devrait s’appeler, comme avant, de l’Instruction et non de l’Education car cette dernière est en premier chef l’apanage des parents.

De même, nous payons l’immigration trop importante qui envahit notre pays depuis des dizaines d’années. Certes, les émeutiers sont souvent « français »ou de parents français au moins en parti car ils ont souvent la double nationalité – chose qui devrait être interdite car on ne peut être de deux nations – mais nous n’avons pas su leur faire aimer la France. Au contraire, tout le système « éducatif », nos chaines de télévision, même notre gouvernement nous apprend à haïr notre pays, son histoire. Comment dès lors vouloir intégrer des travailleurs immigrés qui, pour beaucoup, ne demanderaient que cela !

C’est bien tout notre « système » politique qui est pourri et nous conduit inéluctablement à une guerre sur notre territoire.

A court terme, bien sûr, il faut soutenir nos forces de l’ordre en espérant – ce n’est pas certain – qu’elles aient des ordres corrects. Il faudrait cesser toute immigration au moins pour un temps. Je ne crois pas que cela doit être mis sur la place publique, un référendum sur le sujet ne ferait qu’exacerber les passions, créant un racisme qui n’a jamais vraiment existé en France mais que la propagande de gauche veut susciter. Dans un état normal, bien organisé – royal – c’est typiquement le genre de sujet qui devrait être réglé par le Roi avec ses conseillers. Mais la France n’est, hélas, qu’en république !

De même, c’est un Roi qu’il nous faut pour restaurer le pays, lui rendre son indépendance – nécessaire pour pouvoir prendre de grandes décisions – donner aux Français – à tous les Français quelque soit leurs origines –  un espoir en leurs faisant aimer notre pays et les faire travailler pour lui. Certains – peu nombreux à mon avis – refuseront. Alors, ils devront partir !

(1) Il faut souligner l’action des trafiquants de drogue qui semblent bien avoir agis contre les fauteurs de trouble car cela gène leur « commerce » !