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Face à Geoffroy Lejeune, la presse française prise de convulsions

Les choses auraient pu, auraient même dû, se passer tranquillement. Geoffroy Lejeune, viré de VA parce qu’en désaccord avec le propriétaire, ses plus proches amis ayant suivi, Vincent Bolloré l’ayant fait nommer à la tête du JDD, l’affaire était entendue. Licenciement politique puis embauche tout aussi politique : on sait qu’aucune presse n’est objective, surtout pas en France, rien de tout ça ne devrait nous choquer. Normalement.

Le problème, c’est qu’en France, plus des trois quarts des journaux, radios et télévisions sont non seulement de gauche, mais aussi viscéralement hostiles à toute voix discordante. Et comme cette univocité pourrait sembler un peu dictatoriale, afin de maintenir un semblant de débat, ils s’écharpent sur des détails. Cette partition discordante se retrouve tous les cinq ans au point d’orgue, c’est-à-dire au moment où l’antifascisme d’opérette rejoue le requiem pour Oradour, embouche le clairon de la charge « jean-moulinesque » (le pauvre Jean Moulin doit en avoir assez, d’être « aimé par des cons », pour reprendre une célèbre une de Charlie Hebdo, et sonne le tocsin contre les hordes de SS qui assiègent Paris. Ensuite, une fois sauvées leurs prébendes par les castors imbéciles du « front républicain », ils redeviennent « opposants » les uns aux autres, au sein d’un « débat d’idées » rabougri, enclos dans le périphérique parisien.

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