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CMRDS 2022 : une formation toujours plus exigeante

Par Guillaume de Salvandy

« Serrons-nous donc, serrons-nous plus que jamais autour de cette famille royale, la première de l’univers… »

Joseph Delest

Pour cette 70e édition depuis sa création en 1953, le Camp Maxime Real del Sarte, plus ancien camp de formation de France, se déroulait du 21 au 28 août, à nouveau au Château d’Ailly près de Roanne. Une édition qui a rassemblé plus de 350 participants dont de nombreux novices, venus prendre part à une semaine unique de formation doctrinale pour répondre aux enjeux actuels ; une semaine de sport, car s’il faut avoir un esprit sain, encore faut-il qu’il soit dans un corps sain ; et bien entendu, une semaine de camaraderie en retrouvant les militants des autres sections de France, faisant connaissance avec les nouveaux et vivant de forts moments de cohésion.

Une semaine de formation avec deux conférences magistrales d’une heure et quart chaque matin, un atelier pratique d’une heure et deux cercles d’étude de quarante-cinq minutes adaptés au niveau de chacun tous les après-midi. Soit cinq heures de formation chaque jour !

Ce temps est l’occasion pour les nouveaux, mais également pour ceux qui n’ont pas de section proche de chez eux, d’obtenir un socle doctrinal simple mais efficace : histoire bainvillienne, droit, histoire du mouvement, politique étrangère, démocratie et état de droit, devoirs du roi, service, modernité, projet capétien…

Ces sujets sont abordés par de nombreux conférenciers : historiens et universitaires (Christophe Dickès, Bernard Lugan), magistrats et juristes (Henri Bec, Benoît Dakin), militants de longue date (Hilaire de Crémiers, Jean Gugliotta)…

Les ateliers sont conçus pour aider les militants à acquérir ou à développer de nouveaux talents ou capacités qu’ils pourront mettre au service du mouvement : devenir un chef de section, apprendre et développer une stratégie de communication, parler aux médias, s’améliorer en rhétorique, en graphisme, découvrir le militantisme, préparer un cercle…

Les cercles de formation, organisés sur deux niveaux, permettent d’aborder avec un nombre réduit de campeurs des thématiques plus précises : la trinité d’AF (Maurras, Bainville, Daudet), la notion de terroir, la monarchie, le positivisme, et bien d’autres encore… Le nombre restreint de participants permet l’échange et la discussion.

A partir de 16h30 chaque jour s’est tenue une séance de sport obligatoire, où l’échauffement commun précède les différentes disciplines : boxe française, football, renforcement musculaire ; la pratique collective du sport permet de renforcer les liens entre campeurs ainsi que de s’encourager dans l’épreuve et la difficulté.

Après le sport, les participants s’octroient un temps de détente autour d’un verre, en discutant ou encore en jouant à la pétanque avant d’entendre les compte rendus annuels des sections et fédérations puis de passer à table au son des chants de tradition française.

Chants et transmission, c’était le programme du mercredi soir avec la traditionnelle veillée du CMRDS : au son des chants représentant le mieux leur province, les militants racontent dans la nuit étoilée les événements marquants de leur engagement au service de la patrie et du roi.

Parallèlement au CMRDS – réservé à la jeunesse – l’Université d’été du mouvement ouvrait ses portes le jeudi, pour deux journées de formation spécifique aux militants plus âgés et déjà bien engagés dans la vie active.

Le samedi se tenait la journée portes ouverte, occasion pour les personnes venues de l’extérieur de profiter de conférences ainsi que du forum, auquel étaient présents des structures militantes, des associations, ainsi que des artisans exposant leurs produits.

En fin d’après-midi, le dernier rassemblement fut l’occasion de remettre aux militants les plus méritants les distinctions du mouvement : des plaques de Vendeurs volontaires et des écussons de Camelots. Le soir se tenait le traditionnel banquet d’AF autour de deux cochons grillés à la broche. Là encore les chants résonnaient à l’arrivée des plats et tout au long de la soirée. Puis dans le parc du château, un feu d’artifice était tiré, merveilleuse conclusion à une semaine inoubliable.

On a l’habitude de dire qu’un certain spleen suit le CMRDS, plus de chants, plus de chaleureuse ambiance d’amitié française… En attendant la prochaine édition du CMRDS, il ne tient qu’à nous de faire vivre cet esprit durant l’année militante qui commence, au sein de nos sections et fédérations, partout en France !