À la veille du premier tour de l’élection présidentielle, l’Action française constate et regrette que les seuls perdants seront les Français puisque Macron, probable vainqueur, travaille contre la France.
Certes, le chef de l’État a expliqué qu’il avait autre chose à faire que de débattre de choses sans importance avec des politiciens, car il doit s’occuper de notre pays. Si l’Action française ne peut qu’applaudir une attitude aussi réaliste, elle ne croit guère à la sincérité de l’actuel chef de l’Etat. Certes, un chef est au-dessus des partis et son seul souci doit être celui de l’intérêt national, mais, comme l’a prouvé tout le quinquennat, ce n’est pas de la France que Macron se soucie, lui qui a brutalisé son peuple, vendu son industrie à l’étranger et affaibli sa puissance. Rêvant à une chimérique souveraineté européenne placée au-dessus des nations, il n’a que faire de l’intérêt de la France à laquelle il ne croit plus. Déconnecté du peuple français, il n’a, de plus, servi durant cinq ans que les intérêts de la haute finance, qui l’a conduit au pouvoir et s’apprête à le faire réélire.
Puisqu’il faut que les Français parlent à défaut d’être souverains, alors qu’ils fassent entendre leurs voix en les donnant aux candidats patriotes par-delà leurs regrettables divisions : Le Pen, Zemmour, Dupont-Aignan incarnent une véritable opposition qui pourrait défier le pouvoir si elle n’était pas fracturée.
Il est en effet regrettable qu’au moment où Macron détruit notre nation avec la complicité de l’étranger, en usant notamment des services des consultants états-uniens de McKinsey, les nationaux s’avèrent incapables de s’élever au-dessus de leurs égos. Encore une fois, le régime des partis qu’est la République montre son incapacité à servir le Bien commun en créant la discorde entre les gens de bonne volonté. Il est néanmoins nécessaire que le plus grand nombre d’électeurs expriment leur soutien aux candidats qui refusent l’effacement de la France pour que le pouvoir sache bien que toute décision antinationale, en soi illégitime, va à l’encontre de la volonté du peuple français.
L’Action française espère qu’au soir du second tour, tous les Français, écœurés, auront enfin reconnu dans l’élection présidentielle une mascarade et se détourneront du pitoyable spectacle qu’aura de nouveau offert la République.
Qu’ils se rappellent alors que ce sont nos quarante rois qui, en mille ans, ont fait la France et que l’institution royale, incarnée aujourd’hui par le Comte de Paris, est la seule à même de servir durablement le Bien commun. Plutôt que de laisser le valet des banquiers gouverner la France, portons au pouvoir l’homme qui ne sera d’aucun parti sinon de celui du peuple : le roi.