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« Les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder »

Par Olivier Perceval

Plus ils paniquent plus les macroniens s’en prennent aux non-vaccinés, comme c’est commode

Depuis le début du mois de décembre, nous explique Pierre Lecot dans le site  « Réinfo-covid », on accuse les non-vaccinés de saturer les hôpitaux et en particulier les réanimations. La mode est de donner le ratio de « 9 personnes hospitalisées sur 10 ne sont pas vaccinées ». Nous avons déjà montré dans des articles réalisés à partir des rapports de l’ATIH que, ni les soins conventionnels des hôpitaux, ni les services de réanimations, n’ont jamais été saturés en 2020. C’est encore le cas en 2021. Malgré le fait que nous sommes en période hivernale et donc que les infections respiratoires, dont les coronavirus engendrent des hospitalisations, seuls 15 % des services de soins critiques sont utilisés par des patients catalogués Covid-19, et parmi eux, la moitié sont non vaccinés. Non il n’y a toujours rien d’alarmant sur la situation hospitalière et non, les non vaccinés ne sont en rien responsables de la situation des hôpitaux.

Les hôpitaux ne sont pas saturés à cause de la Covid-19

Jamais l’hôpital français n’a été saturé à cause de la Covid-19. Les patients identifiés Covid-19 n’ont représenté que 2 % de l’activité, et l’hôpital a été en sous-charge toute l’année. Un très faible 2 %, alors que les déclarations Covid-19 l’ont été avec beaucoup de largesses pour des questions de facturation, il est en effet bien plus rentable pour l’hôpital de déclarer un patient comme infectieux, plutôt que pour la pathologie pour laquelle il est venu. Même les services de soins critiques ont été sous-utilisés et l’augmentation du recours aux services de réanimations est un trompe-l’œil uniquement dû à la requalification de lits de soins continus en lits de réanimations.

Aujourd’hui, poursuit Pierre Lecot, chacun peut voir sur le site Géodes que 3 000 patients sont déclarés Covid-19 et admis en services de soins critiques. D’après les statistiques de ScanSanté, il y a 20 000 lits de soins critiques en France. Donc aujourd’hui, 15 % sont utilisés par des patients déclarés Covid-19 . On note d’ailleurs que le chiffre de 3 000 mis en avant pour les patients Covid-19 est le nombre de patients en soins critiques (soit l’addition du nombre de patients en services de soins continus, soins intensifs et réanimations), alors que le nombre mis en avant pour le nombre de lits disponibles est le nombre de lits en réanimations uniquement (donc 6 000 au lieu de 20 000) laissant ainsi croire à une saturation inexistante.

En bref, et l’on vous fait grâce des détails médico-statistiques, que l’on peut trouver sur le lien : https://reinfocovid.fr/science/non-les-non-vaccines-ne-saturent-pas-les-reanimations/?fbclid=IwAR3Yf4NpoaIH0iFgYriDsQfX2zEpF6nEvmpz5-Ab8hmrP56kwej1J4Msqlc

Ii faut retenir que :

  • Seuls 15 % des services de soins critiques sont utilisés par des patients catalogués Covid-19, et parmi eux, la moitié sont non vaccinés (données octobre, novembre, décembre)
  • Pour 100 lits de soins critiques, 15 patients sont identifiés « Covid-19 », 3 ne sont pas venus à l’hôpital pour cette raison, 6 sont venus pour cela et sont vaccinés, 6 sont venus pour cela et sont non-vaccinés
  • Le ratio de la DREES de « 9 sur 10 » est un pur calcul théorique découlant de la part estimée du nombre de personnes vaccinées en France. Ce ratio ne reflète donc en rien la réalité observée en services de soins critiques.
  • Les hôpitaux et services d’urgences étaient en grève quasi-continue depuis plusieurs années et jusqu’en 2020 pour dénoncer le manque de moyen humain et la gestion inhumaine et uniquement financière de l’hôpital depuis la mise en place de la tarification à l’acte par Jean Castex en 2007.

La conclusion est donc simple : non, les non-vaccinés ne sont en aucun cas responsable d’une quelconque saturation hospitalière. Leur nombre est bien trop faible à l’hôpital pour embouteiller quoi que ce soit.

Alors, pourquoi tant de haine ?

Rappelons que les hôpitaux et services d’urgences étaient en grève quasi-continue depuis plusieurs années et jusqu’en 2020 pour dénoncer le manque de moyen humain et la gestion inhumaine et uniquement financière de l’hôpital depuis la mise en place de la tarification à l’acte par Jean Castex en 2007. En 2021 rien n’a changé́ mis à part la suppression de quelques dizaines de milliers de lits d’hôpitaux et la mise à pied sans solde de soignants récalcitrants aux injections expérimentales, dont on sait pertinemment aujourd’hui qu’ils ne garantissent pas du tout d’avoir des tests négatifs, ni même de ne pas être malade, ou de finir en service de réanimation. Mais, le gouvernement aujourd’hui se trouve un bouc-émissaire : les non-vaccinés, et fait croire à la population que pour gérer les problèmes de l’hôpital, il faut donner des milliards d’euros à des laboratoires pour qu’ils nous fassent des piqures régulièrement. Ces mêmes labos qui ont des liens financiers très étroits avec nos politiques.

Alors bien sûr, il est tellement facile de désigner à la vindicte les « irresponsables dangereux » lesquels, dans leur égoïsme aveugle menacent la France et peut-être même la planète entière.

Tandis que la directrice générale de l’ANSM Christelle Ratignier-Carbonneil annonce une explosion (31 décembre à Public Sénat) des effets indésirables du vaccin,110000 en période de vaccination COVID, contre 40000 en période hors COVID.

On peut comprendre légitimement que certains hésitent.

Mais nous vivons une immense chasse aux sorcières instruite par les portes paroles du gouvernement, eux-mêmes conseillés par une caste médicale liée aux lobbys pharmaceutiques et relayée par les médias complaisants.

Le drame pour eux, c’est que les mesures les plus absurdes et les plus contraignantes viennent juste au moment où avec le variant Omicron se dessine une perspective d’immunité collective qui rendra caduque avec une rare évidence cette nouvelle « bunkérisation » sanitaire.

Le nouveau président du conseil de l’Union Européenne  (pendant six mois) a voulu en cela être au plus près des consignes de bruxelles, se montrant exemplaire pour gagner la bienveillance de Madame Van der Layen, qui a largement plus d’un milliard de doses sur les bras à écouler, commandées en majeur partie au groupe Pfizer, auprès duquel son mari occupe une place enviable.

Alors on panique, on traite les opposants de complotistes et les non-vaccinés d’irresponsables qu’il faut « emmerder » jusqu’au bout. C’est tellement facile et ça permet de tourner les projecteurs ailleurs que sur les fautes graves et répétées commises par le gouvernement et ses affidés médicaux.

Comme Néron accusa les chrétiens d’avoir incendié Rome, Macron accuse les non vaccinés de détruire l’Hôpital.