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Notre maurrassisme.

La récente actualité, l’échec de la censure et le « Printemps éditorial maurrassien » (édition de quatre ouvrages majeurs de et sur Charles Maurras) [1] semblent avoir ravivé la haine de quelques-uns. Si leurs agressions ne nous touchent pas vraiment, nous comprenons les dégâts que leurs propos peuvent faire sur une opinion non familiarisée avec les idées de Charles Maurras. Ce qui nous amène à préciser clairement ce qu’est notre ‘maurrassisme’.

Dans cette cacophonie anti-maurrassienne, on peut reconnaître quatre voix aux motivations très différentes :

  • Tout d’abord quelques semi-lettrés ayant sauté sur l’occasion pour se faire admirer de la bobosphère en insultant un homme qu’ils n’ont jamais lu et qu’ils ne connaissent pas.
  • Ensuite, quelques ex-maurrassiens honteux, qui aujourd’hui battent leur coulpe en crachant sur leur ancien Maître. Boursouflés par la suffisance, ils nous expliquent qu’il n’existe que deux catégories de « gardiens du mausolée » : « quelques honorables monsieurs », lettrés certes, mais qui présenteraient une version très édulcorée du Maître martégal (autrement dit, une version mensongère), et tous les autres, des « maurrassiens » qui n’ont jamais lu une seule ligne de Maurras. Message subliminal : « Nous, avons lu Maurras, sommes les seuls à l’avoir compris, et notre intelligence très largement supérieure nous a permis de nous en détourner… ».
  • Prévisible, nous retrouvons aussi quelques professionnels du philosémitisme qui ont deux républiques de retard, qui caricaturent et désinforment sur le passé, tout en ignorant, voire en regardant d’un œil attendri l’antisémitisme contemporain s’exprimer dans une quasi-impunité.
  • Et enfin, notons le réveil de quelques révolutionnaires insatisfaits, frustrés, qui crachent leur venin, espérant ainsi étouffer, ou du moins retarder l’explosion réactionnaire qui gronde.

Le premier groupe cité ne mérite pas que l’on réponde, contentons-nous de lui adresser l’expression de notre profond mépris.

Pour le second groupe, qui gesticule quelque peu mais dont les membres se comptent sur les doigts d’une seule main, on renverra vers les deux articles de Axel Tisserand, « Poncifs anti-maurrassiens », adressés à l’un d’eux en décembre 2011, ceci complété par la recension, par le même auteur, du livre de François Huguenin, L’Action française. Une histoire intellectuelle (2011), recension en quatre articles. Tout a été dit, et magnifiquement dit par Axel Tisserand, il n’y a rien à rajouter. [2]

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