Le 4 décembre 2015, M. Jean-David Ciot, député d’Aix, a demandé la dissolution de l’Action Française pour un « véritable problème de sécurité et de respect de l’autorité républicaine ».
Plus de 5 millions de chômeurs, des attentats sur notre territoire national avec plus de 130 morts, 50% de personnes préférant s’abstenir aux élections, mais M. Ciot (par ailleurs membre de la commission de la Défense Nationale) ne trouve rien à se mettre sous la dent que quelques boules puantes… M. le Député de la Nation, si ce dernier terme a encore un sens pour vous, nous vous saurions gré de vous occuper des véritables problèmes que rencontrent les Français sacrifiés depuis trop longtemps pour les intérêts de votre tambouille électorale.
L’Action française a subi ces dernières semaines un grand nombre de violences : agressions physiques, brutalités, menaces à l’aide de grenade et de munitions. Devant la complicité bienveillante des pouvoirs publics, l’Action française fera face à toutes les violences faites à des Français, qu’elles proviennent de l’Etat, des partis ou du système.
Enfin, l’Action française refuse d’être assimilée à l’extrême-droite, catégorie infamante qui appartient à un clivage républicain dans lequel notre mouvement s’interdit de se positionner. Nous nous réservons le droit d’une action en justice pour diffamation.
François Bel-Ker
Secrétaire général de l’Action française