Mercredi dernier, la majorité républicaine de la Chambre des représentants a voté à l’unanimité l’officialisation de l’enquête en destitution de Joe Biden menée en lien avec les affaires commerciales de son fils à l’étranger. Une victoire pour Mike Johnson, le nouveau président de la Chambre, qui est parvenu à unifier l’ensemble de son groupe. Son prédécesseur, en septembre dernier, face aux réticences d’une partie de ses troupes, avait dû se contenter d’ouvrir l’enquête unilatéralement, sans en passer par un vote.
Contourner les tentatives d’obstruction
Les démocrates en ont profité pour contester la légitimité constitutionnelle de l’enquête et dénoncer un harcèlement du président par le Congrès. Le 17 novembre, le conseiller spécial de la Maison-Blanche, Dick Sauber, a ainsi publié une lettre exigeant que les assignations à comparaître adressées à des membres de la famille Biden et à des collaborateurs de la Maison-Blanche soient annulées car la Chambre n’avait pas donné son autorisation à de telles démarches.
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