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Pour l’UNEF, l’apartheid serait donc comme le cholestérol : il y aurait le bon et le mauvais ?

Par Gabrielle Cluzel

Imaginez une société, une entreprise, un parti, un syndicat, une association… qui reconnaîtrait – et, pire, justifierait – sur un grand média l’organisation de réunions interdites à certains en raison de leur couleur de peau. Imaginez, dans les heures suivantes, la stupéfaction incrédule sur les réseaux sociaux, le séisme dans le pays, le scandale national, la juste indignation dans le monde politique, l’auto-saisine du parquet, les gros titres dans la presse. Comment pourrait-il en être autrement ?

Pourtant, c’est exactement ce qui s’est passé, mercredi matin, et l’on attend toujours le tsunami. Calme plat. Pas même une vaguelette à l’horizon. Mélanie Luce, présidente de l’UNEF – association grassement subventionnée, omnipotente dans les universités -, a bien tenté de fuir par des chemins de traverse escarpés, des circonlocutions sentant son élément de langage préparé en atelier, mais elle a été poussée dans ses retranchements par une Sonia Mabrouk courtoise mais implacable. Oui ou non, certaines réunions sont-elles interdites aux Blancs ? Pas moyen de se dérober. Elle doit avouer, c’est vrai.

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