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A l’affiche : Dark Waters

Par Guilhem de Tarlé

Dark Waters, un film américain de Todd Haynes, avec Mark Ruffalo (l’avocat Robert Bilott),
d’après une histoire vraie. 

Autant j’aurais pu ne pas voir, Le Musée des merveilles, du même réalisateur en 2017, autant en ce 29 février 2020, malgré une fréquentation légèrement moindre des salles obscures, j’ai déjà constitué le premier podium de l’année avec Le cas Richard Jewell, la Fille au bracelet et maintenant Dark Waters.

C’est l’histoire de David et Goliath, l’avocat Robert Bilott contre le grand groupe industriel de chimie américain « E.I. du Pont de Nemours et Compagnie ». 
j’avoue ne pas me souvenir de cette affaire de pollution mortelle avec le Teflon…  et je ne sais rien de l’état des lieux à ce jour. J’entre rarement dans la cuisine et ne suis pas plus doué en cuisine que Gilbert Bécaud – « le sandwich aux sardines, c’est bon » – mais je m’interroge quand même en sortant du ciné sur les omelettes dans les poêles Tefal « qui n’accrochent pas ». Mon épouse évoque un film que je n’ai pas vu, avec Julia Roberts, Erin Brockovich, seule contre tous sur une autre affaire d’empoisonnement… 
Moi pendant toute la projection, j’ai pensé à la lutte que je mène actuellement dans mon village contre ces escrocs de promoteurs éoliens, et la difficulté d’alerter la population notamment sur les risques électromagnétiques.  Le principe « constitutionnel » de précaution, quand il ne s’agit pas de condamner le nucléaire, n’intéresse plus personne.

Les Français, disait un chef d’État, ont « la mémoire courte», et effectivement ce sont les mêmes élites politico financières qui sont « responsables » – vous avez dit « coupables » ? – des scandales de l’amiante, du médiator, du sang contaminé, du PFAO… et des paysages éoliens.