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Au cinéma : Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part

Par Guilhem de Tarlé

Un film français d’Arnaud Viard, avec Aurore Clément (Aurore, la mère, veuve), Jean-Paul Rouve, Alice Taglioni, Camille Rowe et Benjamin Lavernhe (les 4 enfants : Jean-Pierre, Juliette, Margaux et Mathieu), Elsa Zylberstein (Héléna, l’ancienne amie de Jean-Pierre), inspiré d’un recueil de nouvelles d’Anna Gavalda. 

J’avais beaucoup aimé les nouvelles du Sanglier et de L’Accident dont, pour cette dernière, nous avons vécu à Rouen le fait réel générateur ; mais je fais mien l’avis de l’éditeur qui trouve que le titre, trop long, n’a aucune signification. Néanmoins, ce film d’ambiance est magistralement interprété, qui nous fait partager l’intimité d’une famille (la mère, les 4 enfants, la petite-fille). 


En outre, je voudrais bien que Juliette, Helena ou Margaux m’attendent quelque part… Elles n’auraient pas longtemps à attendre !


Le réalisateur l’a-t-il voulu… Ce long-métrage est une charge contre l’avortement en soulignant que, loin de la libérer, il soumet la femme à la volonté de l’homme et détruit l’union du couple. Dans le même temps l’autre femme pleure son « foetus » dont le cœur s’est arrêté de battre. 
Un film émouvant qui met en avant l’esprit de famille et reste finalement très sain malgré une scène dont on aurait pu se passer et les transgressions de la morale naturelle.