Le film « 120 Battements par minute » a reçu de nombreux César cette année.
L’ancienne équipe dirigeante d’Act-Up Paris a quitté ses fonctions samedi, déplorant la « transition brutale » liée au succès du film « 120 battements par minute ».
C’est l’histoire d’un retour dans la lumière qui vire au pugilat en interne. L’association de lutte contre le sida Act-Up Paris, personnage principal du succès populaire et critique « 120 Battements par minute », a vécu ce week-end un changement de direction très houleux.
L’ancienne équipe dirigeante de cette organisation a claqué la porte du mouvement, submergé dit-elle par la « vague de nouvelles arrivées », composées notamment de « jeunes militants déjà politisés et expérimentés dans d’autres luttes, notamment antiracistes ». Les deux anciens coprésidents Rémy Hamai et Mikaël Zenouda et l’ancien vice-président Xavier Coeur-Jolly craignent une instrumentalisation politique de leur lutte. Selon eux, le travail d’expertise autour de la prévention et de la recherche est « relégué au dernier plan » au profit « du commentaire permanent de la critique spectacle ».
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