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Sauvons la Fonderie de Bretagne !

Communiqué de Presse

Vannes, le 22 06 2021
À l’attention du service politique

Ayant déjà délocalisé une grande partie de la production de pièces en Turquie, le Groupe Renault, propriétaire du site de la Fonderie de Bretagne situé à Caudan, a concrétisé le 11 mai 2021 son projet de vente du site de fabrication, en entamant les recherches d’un nouveau repreneur. Le Groupe Renault met ainsi en péril les 340 emplois bretons et les milliers d’emplois indirects qui y sont liés, et dans une fragilité économique intolérable l’ensemble des familles de ces salariés.


Cette vente réalisée dans le cadre du plan d’économie de mai 2020 du Groupe, s’inscrit dans la longue liste des délocalisations réalisées depuis le début des années 2000, où le Groupe Renault s’est illustré par son zèle antifrançais. En 2004, plus de 333 000 emplois étaient liés à la conception et fabrication de voitures en France ; en 2019, on ne comptait plus que 210 000 emplois. Cette année-là, le Groupe Renault lançait sa nouvelle Clio V, entièrement produite dans l’usine de Bursa (Turquie).


Le Groupe Renault, en faisant le choix de l’intérêt économique plutôt que l’intérêt national, en faisant le choix de la rentabilité plutôt que de la sauvegarde de l’emploi, s’oppose à l’intérêt français : traître à la Patrie, Renault a choisi son camp – celui du mercantilisme nihiliste.


Toutefois, cette traîtrise économique n’a été possible qu’avec la complicité de la République : en offrant les pleins pouvoirs au diktat bruxellois sur la France, elle a abandonné la défense de la Nation française et ainsi exposé l’ensemble des Français au libéralisme apatride et à ses conséquences sociales dramatiques.


L’Action française, parce que profondément attachée à la défense de la Nation et à la protection de l’ensemble des Français, ne peut se résigner à voir la France abandonnée aux délocalisations et aux intérêts mercantiles. Le Bien Commun de la Nation impose un véritable patriotisme économique, seul capable de concilier la survie des entreprises et la protection de l’ensemble des travailleurs. Pour ce faire, la France doit non seulement retrouver son indépendance face au diktat libéral de Bruxelles, mais surtout un système politique réellement soucieux du Bien Commun. Face aux délocalisations, pour les emplois bretons et pour la Nation, vive le Roi !

Action française – Vannes