Erdoğan : le danger de l’impérialisme néo-ottoman

Pour vaincre les Soviétiques et se venger habilement du Vietnam en Afghanistan, les Américains ont utilisé un vieil impérialisme endormi, celui de l’islam, éteint depuis que le califat ottoman avait disparu au profit de la République turque, nationaliste et laïque, qui avait abandonné ses rêves d’empire.

Un pays immensément riche, étroitement lié aux États-Unis, mais porteur du cœur de l’islamisme, avec sa foi la plus rigoureuse et ses lieux saints, l’Arabie saoudite, associés à l’un des pays musulmans les plus peuplés et traversés de fanatisme, le Pakistan, avaient, en fournissant les armes américaines et les volontaires au djihad, ébranlé l’URSS qui ne s’en est pas remise. L’islamisme est l’un des nouveaux « impérialismes », en fait un ancien, ressuscité…

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