Ils auront beau faire, l’affaire est perdue. Il n’y a plus qu’à compter les jours. Ou les recompter comme du temps de Barnier. Plus qu’alors ou moins ? Question capitale ! Tel est le jeu politique aujourd’hui. Amusant, non ? Pendant les fêtes ? Après les fêtes ? Le peuple français essaye de se divertir comme il peut. Combien de temps le Bayrou va-t-il tenir ? Quand va-t-il tomber ? Et qui après lui ? Y a-t-il un homme ? Une solution ? Dans l’état actuel, évidemment non. C’était prévisible et, d’ailleurs, prévu dans ces colonnes il y a six mois.
Le président Macron devant le spectacle de l’anéantissement du pays fait l’homme important, de coup de jet en coup de jet, une sorte de matamore qui domine un champ de ruines ! Il est sur tous les fronts, dans sa totale vacuité, mais faisant converger sur lui tous les honneurs, dans l’apparent bonheur de la réussite à Notre-Dame et dans le malheur effroyable à Mayotte. Il ose tout, il n’y a que lui qui compte pour lui dans l’attente d’un avenir possible, aujourd’hui apparemment bouché. La politique n’a de sens pour lui que dans cette perspective où il dépasse toutes les normes habituelles afin d’accomplir un destin exceptionnel – son destin à lui essentiellement européen – ; et la situation actuelle ne saurait donc l’arrêter ni le limiter de quelque façon que ce soit, ce qu’il cherche à prouver tous les jours, même dans les circonstances tragiques que la France commence à connaître maintenant et qui ne cesseront de s’aggraver dans les mois qui viennent. Le président ainsi pense à lui, à lui d’abord, et ce qui le préoccupe c’est de poursuivre sa carrière, la politique n’ayant jamais été pour lui qu’un moyen d’accomplir une carrière – et quelle carrière !
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