You are currently viewing Contrairement à l’afro-wokisme américain, l’islamo-wokisme français est un oxymore

Contrairement à l’afro-wokisme américain, l’islamo-wokisme français est un oxymore

En France, l’alliance entre l’extrême-gauche progressiste et l’islamisme n’est pas la simple reproduction d’un phénomène américain. La présence et l’influence de l’islamisme dans nos banlieues ont une dimension qu’on ne trouve pas outre-Atlantique. Mais les politiques, notamment LFI, qui font tout pour courtiser les imams radicaux des quartiers ne voient pas que leur wokisme est incompatible avec l’idéologie de ces derniers. Tribune de Gilles-William Goldnadel.


On avait coutume de dire que ce qui arrive aux États-Unis, survient en France quelques années plus tard. Aujourd’hui, à l’ère des meutes électroniques et des émeutes médiatiques, il ne s’agit plus que de quelques semaines.

Il n’est pas la peine dans cette revue cultivée de rappeler que le wokisme a été fabriqué aux États-Unis par des idéologues français, à commencer par Deleuze et Derrida. Je n’y vois pas, pour ma part, grands motifs de fierté. Mais je tenais, dans cette courte chronique, à faire observer les différences fondamentales entre l’afro-wokisme américain, racialiste et queer, qui n’a rien de contradictoire, et  l’islamo-wokisme français qui est un oxymore parfait.

La suite