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Délinquance : le citoyen est victime, c’est tout

Il ne suffit pas de savoir sans fard ni faux-fuyants qui ensauvage la France.

Il convient aussi de s’interroger sur le fait que des transgressions se multiplient qui semblent relever d’un autre registre qu’avant, avec des ressorts sans lien avec ceux de la délinquance ordinaire.

L’emploi de cet adjectif ne vise pas à sous-estimer la gravité des actes mais à les insérer dans une catégorie où, peu ou prou, une explication était possible, où les comportements, les violences et les malfaisances de toutes sortes pouvaient paraître inspirés par une cohérence, aussi perverse qu’elle soit, et ne pas surgir avec une totale imprévisibilité du for de certains.

Au risque de forcer le trait, je prends le risque de soutenir qu’il y a, en effet, une nouvelle délinquance dont les traits principaux sont la gratuité et l’imprévisibilité…

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