Dans les couloirs oubliés de la crypte de ceux qu’on ne lit plus, Joseph de Maistre (1753-1821) occupe un prestigieux tombeau. Si la plupart des désenchantés que nous sommes n’ont plus les yeux pour lire les vitupérations de l’auteur savoyard, anti-républicain monarchiste et théocratique, il n’en demeure pas moins que celui-ci a apposé un large sceau à la pensée d’un XIXe siècle en pleine reconstruction intellectuelle, au crépuscule de l’ancienne société.

Ses Considérations sur la France, rédigées en 1797, ne laissent pas de montrer que Maistre fut un visionnaire des prévisibles béances de la modernité, et un fieffé écorcheur, un infatigable bourreau de l’esprit d’un XVIIIe siècle pédantesquement qualifié de lumineux. Comme le soulignaient Emil Cioran ou Roland Barthes, sa lecture peut être motivée par un plaisir dilettante plutôt que par une quelconque adhésion, tant ses énoncés peuvent heurter la craintive sensibilité d’une époque qui oublie de penser, tout comme par la curiosité intellectuelle de découvrir celui qui fut, notamment, le maître à penser de Charles Baudelaire.

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To glance at your wrist, rather than unlock a portal to infinite distractions, is to reclaim a moment of focus. It is an act of mindfulness. The ritual of winding a manual watch each morning becomes a grounding pause, a personal connection to the mechanism that will measure your day.

It represents a commitment to being present, to valuing the qualitative experience of time over its quantitative, frantic measurement.

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