Le malaise social

Un quinzième texte de notre rubrique « Souvenez-vous de nos doctrines » est à retrouver aujourd’hui, de Frédéric Le Play…

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Les études faites de nos jours sur les divers régimes du travail offrent une singulière particularité. Elles ne considèrent ni les remèdes propres à la guérison du mal qui règne en beaucoup de lieux, ni les pratiques qui correspondent ailleurs à l’état de santé. Elles traitent exclusivement des palliatifs applicables à un état de malaise qu’on nous signale souvent comme une inévitable conséquence des principes mêmes de l’ordre social.

Dans les régions contiguës aux bassins houillers de la Grande-Bretagne et de l’Europe occidentale, les idées, les mœurs et les institutions portent depuis un siècle l’empreinte d’une tendance dominante. Sous cette impulsion, les forces productives se concentrent dans l’ordre économique, comme les provinces et les petites nations dans l’ordre politique. On considère comme le bien le plus désirable les richesses rapidement accumulées par les sociétés commerciales et par la coopération des machines ; tandis que l’on perd de vue les biens plus précieux qui dérivent des forces morales conservées, depuis les premiers âges, par la famille et par l’industrie domestique.

Privés de la sécurité sans laquelle on ne peut ni apprécier les autres biens, ni supporter les maux de cette vie, les ouvriers ont pris en haine le nouvel ordre social. Détachés de la coutume, ils accordent leurs sympathies à des conceptions chimériques qui sont condamnées par l’expérience du genre humain. Ils sont toujours prêts à agiter la société pour réaliser ces chimères et ils deviennent ainsi les artisans de leur propre ruine.

Partout le régime des engagements momentanés a fait naître la souffrance et l’antagonisme. Depuis lors, les ouvriers s’agitent sans relâche pour échapper à ces maux et retrouver la sécurité. Égarés, comme les patrons, par les erreurs qui sont la cause première du mal, ils cherchent le remède en dehors de la coutume : ils s’épuisent en essais impuissants et, dans leur désappointement, ils se font les auxiliaires d’hommes hostiles à la paix publique. Mais ceux-ci, loin de les remettre dans la bonne voie, les éloignent du but, car ils prêchent la transformation ou même le renversement des plus constantes traditions du genre humain. Ces vagues aspirations des ouvriers vers un ordre de choses inconnu ont déjà produit de grands maux. Elles réservent à nos sociétés de dures épreuves, si elles s’accréditent davantage, malgré les enseignements de l’expérience et de la raison.

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