Les agressions, voire les tentatives de meurtre, dont sont victimes partout en France, mais plus particulièrement à Paris ces derniers jours, les forces de l’ordre et les militaires de la part de milices armées d’extrême gauche bien connues du pouvoir, offrent au monde entier le spectacle humiliant d’un pays tremblant devant sa racaille.
Certes, l’impunité dont jouissent ces criminels est le fruit tant de l’incompétence du ministre de l’Intérieur que du laxisme de la justice, qui va jusqu’à autoriser des casseurs connus et reconnus à manifester contre l’avis du Gouvernement. Quelle autorité peuvent encore avoir des policiers contraints de fuir une voiture incendiée en toute liberté en plein Paris ou des militaires obligés de se barricader en hâte derrière les grilles des Invalides qui demeurent, sauf erreur de notre part, le siège du Gouverneur militaire de Paris ?
Mais cette situation est aussi le fruit du double jeu d’un pouvoir qui sait utiliser, lorsque cela l’arrange, ces casseurs comme une police parallèle, pour discréditer l’expression du mécontentement populaire. Quant aux forces de l’ordre, elles apprennent à leurs dépens, si elles l’avaient oublié, qu’il est plus dangereux de faire régner l’ordre contre la racaille que de gazer ou de matraquer des mères de familles, des jeunes filles, des enfants ou des personnes âgées qui manifestent pacifiquement sans casser quoi que ce ne soit ni blesser aucun policier. Le Gouvernement est décidément bien ingrat !