Communiqué d’Action française – Suite à la chute…

La chute du Gouvernement sur un vote de confiance, une première dans l’histoire de la Ve République, s’apparente plus à un suicide assisté qu’à une surprise politique.

La personnalité du Premier ministre y est évidemment pour beaucoup : ministre médiocre de l’Éducation nationale, sans charisme ni surtout autorité, il n’a fait que prouver une inaptitude foncière à ce poste difficile, le plus difficile même de nos institutions.

Par-delà la personne, nous assistons surtout à une déliquescence lente mais inéluctable de nos institutions qui ne peuvent plus dissimuler leur vice inhérent : celui d’être au service d’intérêts partisans et oligarchiques au mépris de l’intérêt national.

La nomination dans la foulée d’un nouveau Premier ministre ne sera qu’un cautère sur une jambe de bois. Même de nouvelles élections législatives, si elles permettent d’ouvrir davantage le champ des possibles, risquent de se traduire, pour le camp national, par une nouvelle déception.

La France, si elle veut survivre, puisque, selon M. Bayrou, son diagnostic vital est engagé, ne fera pas l’économie d’une réforme radicale de ses institutions. Seule une autorité régalienne indépendante de toutes les factions pourra engager les réformes nécessaires et assurer l’avenir du pays.

L’Action française ne manquera pas de rappeler que l’alternative existe dans le projet capétien.

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