Église, policiers… cette France qui soutient les paysans

L’image, diffusée par le compte X de La Dépêche 47, a fait florès sur les réseaux sociaux : sur le bord d’une départementale, à Bergerac, un prêtre, soutane au vent et goupillon à la main, bénit à la volée le convoi des tracteurs pavoisés du drapeau bleu blanc rouge, qui part à Paris. Depuis le marché aux bestiaux d’Agen, les agriculteurs klaxonnent à tue-tête. Ils ne partent pas au front, mais c’est tout comme. Il est à noter que nombre d’évêques, dans toute la France, ont exprimé publiquement leur soutien aux agriculteurs. Entre la bêche et le goupillon, il y a une longue histoire consubstantielle. Que deviendrait l’Église s’il n’y avait plus de pain ni de vin pour célébrer la messe ?

Paysan et païen ont la même étymologie, paganus, mais durant des siècles, l’Église a tant semé et labouré dans la ruralité qu’aujourd’hui, il n’est guère de paysan qui ne travaille dans un champ cerné par les clochers et les calvaires, au son, encore bien souvent, de laAngelus. C’est tout leur environnement qui porte les marques de la chrétienté. Même si le paganus, depuis plusieurs dizaines d’années, refait furieusement surface, l’humus de jadis n’a pas tout à fait disparu.

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To glance at your wrist, rather than unlock a portal to infinite distractions, is to reclaim a moment of focus. It is an act of mindfulness. The ritual of winding a manual watch each morning becomes a grounding pause, a personal connection to the mechanism that will measure your day.

It represents a commitment to being present, to valuing the qualitative experience of time over its quantitative, frantic measurement.

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